Quand je n’étais qu’une masse informe, tes yeux me voyaient ; Et sur ton livre étaient tous inscrits Les jours qui m’étaient destinés, Avant qu’aucun d’eux existât. Psaumes 139:16
Dieu n’a pas seulement délivré Israël pour le laisser livré à lui-même, mais il conduisit son peuple dans le désert et combattit comme un guerrier à leurs côtés (voir Nombres 21.21-35 ; Josué 12.7-24). Et puis il offrit à Israël le pays de ses ennemis en héritage (Psaumes 136.21-22)
En tant que chrétiens, nous pouvons louer Dieu non seulement pour ce qu’il a accompli au temps de l’Exode, mais aussi pour tout ce qu’il a fait depuis. Par-dessus tout, nous pouvons le louer de nous avoir délivrés du péché et conduits dans la famille de Dieu, où nous sommes héritiers avec le Christ (Romains 8.17).
Celui qui s’est laissé trouver par Dieu – Dieu qui sonde mais pour faire grâce et sauver – est amené à une nouvelle découverte : Dieu n’est pas seulement omniscient et omniprésent ; il remonte tout mon passé jusqu’au jour de ma conception pour se révéler comme créateur.
Que Dieu connaisse tout de mon être, que je le trouve partout dans mon chemin, devient pour moi une évidence, puisqu’il a tout créé, tout formé ; c’est lui qui m’a “tissé” dans le sein de ma mère. “Tu m’as revêtu de peau et de chair, tu m’as tissé d’os et de nerfs ; tu m’as donné la vie”, complète le patriarche (Job 10. 11, 12).
“Façonné dans les lieux bas de la terre” (que le ventre soit la poussière d’où Adam a été tiré ou la mère qui a enfanté), il m’a tiré de rien. Je suis son œuvre et dans son livre il a tout enregistré. Merveille du divin Créateur !
L’expression : “Où fuirai-je loin de ta face ?” (verset 7) devient : “Combien me sont précieuses tes pensées, ô Dieu !” (verset 17). Désormais, j’ai hâte de retrouver chaque matin, à mon réveil, cette présence de Dieu qui protège et accompagne son enfant (verset 18).
