Toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés selon son dessein. Romains 8:28
« Nous savons en outre que Dieu fait concourir toutes choses au bien de ceux qui l’aiment, de ceux qui ont été appelés conformément au plan divin. En effet, ceux que Dieu a connus d’avance, il les a aussi destinés d’avance à devenir conformes à l’image de son Fils, afin que celui-ci soit l’aîné de nombreux frères. » (Romains 8:28–29)
Toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés selon son dessein.
Dans sa providence, Dieu dirige chaque événement de la vie des croyants – même la souffrance, la tentation et le péché – pour leur bénéfice à la fois temporel et éternel.
Le dessein divin, conçu de toute éternité et qui se réalise maintenant dans le temps, apporte aux chrétiens l’assurance et la paix lorsqu’ils ne comprennent pas ce qui leur arrive : leur sort a été prévu dans le passé le plus lointain et verra sa réalisation dans l’avenir éternel.
Ceux qui sont connus d’avances et destinés à être semblables à Jésus
« Car ceux qu’il a connus d’avance, il les a aussi prédestinés à être semblables à l’image de son Fils, afin que son Fils fût le premier-né entre plusieurs frères. » (Romains 8:29)
Il ne s’agit pas ici d’une allusion à une simple omniscience de Dieu, au fait qu’il aurait su depuis toujours qui viendrait à Christ. Il s’agit plutôt de son choix déterminé de manifester son amour aux croyants et d’entretenir une relation intime avec eux, en d’autres termes, de son élection.
Le projet éternel de Dieu pour les siens est de les rendre semblables à Jésus-Christ qui a la prééminence et qui est le seul héritier légitime. Jésus-Christ est le plus éminent d’entre les « frères », c’est-à-dire ceux qui ont été rendus semblables à lui.
Pour la réalisation de cette haute destinée, ils doivent passer par le même chemin que le Fils lui-même, c’est-à-dire par la souffrance. Ces détresses ne sont donc pas un accident de parcours imprévu, elles font partie du dessein de Dieu pour leur « bien », c’est-à-dire cette conformité à l’image du Christ à laquelle Dieu fait concourir « toutes choses ».
