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Produisez donc du fruit digne de la repentance. Matthieu 3:8

La repentance en elle-même ne représente pas une œuvre, mais les œuvres en sont le fruit nécessaire. Il n’y a pas de repentance s’il n’y a pas un changement de vie comme résultat. Le changement de vie est la preuve du changement de cœur.

« Mais, voyant venir à son baptême beaucoup de pharisiens et de sadducéens, il leur dit : Races de vipères, qui vous a appris à fuir la colère à venir ? » (Matthieu 3:7)

Les pharisiens étaient particulièrement attachés à l’étude et à la mise en pratique de la Loi de Moïse et de la tradition des ancêtres (voir Matthieu15:2). Ils s’attachaient aux exigences de pureté de l’Ancien Testament, au point d’appliquer à la vie quotidienne en adaptant les règles que la Loi exigeait des seuls prêtres pendant leur service au Temple. Ils avaient une certaine influence au sein de la population à cause de leur présence au sein du peuple, de leur bonne connaissance de la Loi et de leur rigueur morale et rituelle.

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Les sadducéens étaient les membres de la classe dirigeante. Souvent opposés aux pharisiens, ils leur sont ici associés. Ensemble, les deux groupes représentent les autorités juives, qui vont, sauf exception, s’opposer dans la suite du récit à l’enseignement de Jésus.

Produisez donc du fruit digne de la repentance. Matthieu 3:8

Les pharisiens et les sadducéens censurés par Jean ne sont pas d’authentiques descendants d’Abraham à ses yeux mais des enfants de vipères. A la manière des premiers prophètes, Jean s’oppose aux fausses sécurités de ses auditeurs.

« Produisez donc du fruit digne de la repentance. » (Matthieu 3:8)

La foi et la repentance sont indissolubles dans l’Écriture. Dans un acte de repentance, l’homme se détourne du péché ; par la foi, il se rapproche de Dieu (1 Thessaloniciens 1:9). Ce sont les deux faces d’une même pièce, toutes deux en rapport étroit avec la conversion (Marc 1:15 ; Actes 3:19 ; 20:21).

Il faut noter que les œuvres dont parle Jean constituent le « fruit » de la repentance. Cependant, la repentance en elle-même n’est pas une « œuvre », pas plus que la foi (voir 2 Timothée 2:25).

« Vous les reconnaîtrez à leurs fruits. Cueille-t-on des raisins sur des épines, ou des figues sur des chardons ? » (Matthieu 7:16)

Jésus dit que c’est au fruit que l’on reconnaît si l’arbre est bon ou mauvais (Matthieu 7:16-18). Le fruit est ce que produit la plante ou l’arbre. Une vie changée, c’est-à-dire une vie qui a passé par une véritable repentance, doit nécessairement produire des changements dans le caractère et le comportement.

Si ce n’est pas le cas, la métanoïa (repentance, le changement) n’était qu’une illusion et toute référence à son statut d’enfant d’Abraham, ou de chrétien (Matthieu 3:8-9) n’empêchera pas la colère de Dieu de s’exercer (Matthieu 3:7-10).

C’est ce que dira plus tard Jacques dans son épître : si la foi ne produit pas d’œuvres, elle est morte (Jacques 2:14-26) et, par conséquent, incapable de nous faire déclarer justes. Celui qui croit Jésus doit montrer par sa conduite qu’il prend ses directives à coeur et qu’il s’efforce, avec l’aide de Dieu, d’y conformer sa vie.

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