
Moi je ne t’oublierai point. Esaïe 49:15
Il arrive que certaines mères négligent leurs enfants ; les compassions de Dieu envers nous sont infiniment supérieures à celles des parents les plus tendres…
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Les chrétiens doivent faire confiance aux promesses de Dieu, en suivant l’exemple d’Abraham, le père de la foi, qui avait « la pleine conviction que ce qu’il promet il peut aussi l’accomplir. » (Romains 4:21)
« C’est pourquoi les héritiers le sont par la foi, pour que ce soit par grâce, afin que la promesse soit assurée à toute la postérité, non seulement à celle qui est sous la loi, mais aussi à celle qui a la foi d’Abraham, notre père à tous, selon qu’il est écrit : Je t’ai établi père d’un grand nombre de nations. Il est notre père devant celui auquel il a cru, Dieu, qui donne la vie aux morts, et qui appelle les choses qui ne sont point comme si elles étaient. Espérant contre toute espérance, il crut, en sorte qu’il devint père d’un grand nombre de nations, selon ce qui lui avait été dit: Telle sera ta postérité. Et, sans faiblir dans la foi, il ne considéra point que son corps était déjà usé, puisqu’il avait près de cent ans, et que Sara n’était plus en état d’avoir des enfants. Il ne douta point, par incrédulité, au sujet de la promesse de Dieu; mais il fut fortifié par la foi, donnant gloire à Dieu, et ayant la pleine conviction que ce qu’il promet il peut aussi l’accomplir. » (Romains 4:16-21)
La promesse faite à Abraham, et donc à sa descendance, découle de sa foi et non de son obéissance à la Loi (Romains 4 :13) : elle résulte de la grâce de Dieu et ne dépend pas du régime de la Loi (Romains 4 :14-15), et concerne donc toute la descendance spirituelle d’Abraham, composée de Juifs et de non-Juifs. C’est à eux tous qu’est réservé l’héritage du monde (Romains 4 :16-17) que Dieu a promis à Abraham et qui est pour tous ceux qui, d’entre les Juifs et les non-Juifs, croient, comme Abraham, que Dieu est capable d’accomplir ce qu’il a promis (Romains 4 :18-23), ce dont l’œuvre du Christ est la preuve (Romains 4 :24-25).
« Je t’ai établi père d’un grand nombre de nations. Il est notre père devant celui auquel il a cru, Dieu, qui donne la vie aux morts, et qui appelle les choses qui ne sont point comme si elles étaient. » (Romains 4:17)
Toutes les promesses faites à Abraham se réfèrent ultérieurement à des bénédictions spirituelles dont elles n’étaient que l’ombre et la garantie. La postérité spirituelle d’Abraham, ce sont tous les croyants issus de toutes les nations. Ce verset se réfère en premier lieu à la naissance d’Isaac, à un moment où Abraham et Sara n’étaient plus à même, à vues humaines, d’avoir des enfants (Genèse 18 :11). Secondairement, Paul pense à la résurrection du Christ (Romains 4 : 24-25).
Dieu est appelé « celui qui vivifie (ou : qui ressuscite) les morts ». Paul explicite sa pensée au verset 19. C’est dans la personne même du patriarche, déjà centenaire, et de sa femme déjà presque aussi vieille que lui, qu’une vraie résurrection devait s’opérer pour que la promesse s’accomplît. Abraham devait croire que le pouvoir divin, qui pouvait donner vie à la mort, donnerait une nouvelle vie à son corps si âgé, et celui de Sara.
En disant à Abraham : « je t’ai établi », Dieu se présentait à lui non seulement comme vivifiant ce qui est mort, mais encore comme disposant de ce qui n’est pas… Et voilà comment Dieu a parlé à Abraham de cette multitude de nations futures qui devaient former sa postérité. Il évoquait à ses yeux comme une multitude aussi réellement existante que ce ciel étoilé auquel il la comparait.
Dieu appelle comme étant les choses qui ne sont pas. Ce passage montre admirablement en quoi consiste la foi. Dieu par sa promesse nous instruit de ce qu’il veut faire de nous, en d’autres termes, de ce que nous sommes déjà à ses yeux ; et nous, faisant abstraction de l’état réel et dans un élan sublime prenant la position que nous assigne la promesse, nous répondons : Oui, c’est ce que je veux être, et même je le suis déjà ! Voilà ce que fit Abraham à l’égard du Dieu qui lui parlait face à face. L’apôtre cherche à rendre sensible cette vraie notion de la foi en analysant plus exactement ce qui se passa dans le cœur du patriarche au moment où il accomplit cet acte auquel devait se rattacher la fondation du règne de Dieu sur la terre.
« Et, sans faiblir dans la foi, il ne considéra point que son corps était déjà usé, puisqu’il avait près de cent ans, et que Sara n’était plus en état d’avoir des enfants. » (Romains 4 :19)
Bien qu’homme âgé, époux d’une femme âgée, ayant dépassé l’âge de la procréation, Abraham a cependant cru en la promesse qu’il aurait une nombreuse descendance.
Il n’a pas faibli dans la foi, malgré sa faiblesse dans son corps qui était déjà usé. Sa puissance vitale avait disparu, mais Dieu peut réveiller les morts, et il avait la promesse de Dieu.
« Il ne douta point, par incrédulité, au sujet de la promesse de Dieu; mais il fut fortifié par la foi, donnant gloire à Dieu, et ayant la pleine conviction que ce qu’il promet il peut aussi l’accomplir. » (Romains 4 :20-21)
Abraham a accepté la promesse divine avec une foi sans faille. Il avait la pleine conviction. Il était certain que Dieu non seulement pouvait, mais qu’il ferait ce qu’il avait promis.
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