En quête du vrai ministère de l’Esprit
« Or, le Seigneur, c’est l’Esprit; et là où est l’Esprit du Seigneur, là est la liberté ».
Selon ce verset de 2 Corinthiens 3.17, la liberté chrétienne n’est rendue possible que par la présence du Saint-Esprit dans nos vies. Son ministère en nous est une des choses les plus importantes à clarifier. Tant de choses Lui sont attribuées qui ne sont pas vraies, et celles qui devraient l’être, ne le sont pas, soit par ignorance, soit par refus de la vérité.
LES DANGERS DE LA CONTREFAÇON
Quel est donc le réel ministère du Saint-Esprit qui nous fait vivre la vraie liberté en Jésus-Christ ? Ce ministère consiste en premier lieu, à rendre témoignage de Jésus et de Son œuvre à la croix. Son ministère n’est pas une puissance flottante dans l’atmosphère et agissant à l’improviste, au gré de la volonté humaine. À en croire certains, et en voyant la façon dont ils l’invoquent, on a l’impression qu’il s’agit d’une puissance manipulable par le Nom de Jésus. Cela est une triste erreur et une illusion totale, car l’utilisation du Nom de Jésus en dehors de la volonté doctrinale de Dieu, ouvre la porte à des esprits séducteurs se faisant passer pour le Saint-Esprit. Les chrétiens se mettent alors à applaudir ce qu’ils croient être des actions miraculeuses divines, alors qu’ils tombent dans le piège de la séduction.
« Bien-aimés, n’ajoutez pas foi à tout esprit; mais éprouvez les esprits, pour savoir s’ils sont de Dieu, car plusieurs faux prophètes sont venus dans le monde. » 1 Jean 4.1
L’INIQUITÉ DOCTRINALE
Croyez bien que ce n’est pas parce qu’une manifestation spirituelle est impressionnante, qu’elle est de Dieu. La preuve nous est apportée par le Seigneur Lui-même, par ces paroles saisissantes:
Matthieu 7.22–23 : « Plusieurs me diront en ce jour-là: Seigneur, Seigneur, n’avons-nous pas prophétisé par ton nom? n’avons-nous pas chassé des démons par ton nom? et n’avons-nous pas fait beaucoup de miracles par ton nom? Alors je leur dirai ouvertement: Je ne vous ai jamais connus, retirez-vous de moi, vous qui commettez l’iniquité ». En 2 Timothée 2.19, Paul donne aussi un avertissement concernant l’iniquité: « Quiconque prononce le nom du Seigneur, qu’il s’éloigne de l’iniquité ». Selon le contexte de ce chapitre 2, l’iniquité semble être la transformation de l’évangile en discours vains, dénués de la puissance de Dieu. Il s’agit du détournement de la vérité à des fins charnelles, faisant tomber des prédicateurs et des croyants dans des pièges diaboliques. Ceux-là se soumettent ainsi à des esprits séducteurs et manipulateurs qui font accepter le mensonge comme vérité.
L’iniquité c’est aussi le pouvoir de l’argent. C’est ainsi que l’esprit mondain du business a fait son entrée dans l’Église. La crédulité des gens simples, c’est du pain béni qui attire des charlatans de toutes sortes. Paul l’avait dit dans 1 Timothée 6.10 : « Car l’amour de l’argent est une racine de tous les maux ». Le péché de Balaam a germé du cœur de nombreux prédicateurs qui sont devenus des prédateurs de la foi.
Plus que jamais, l’Église doit comprendre ce qu’est le vrai ministère du Saint-Esprit, pour cesser d’être la proie facile d’hommes malintentionnés. Nous sommes dans un temps dangereux, où le mot d’ordre est de fuir les promoteurs de l’erreur et de la fausseté.
