Dieu n’est point un homme pour mentir, ni fils d’un homme pour se repentir. Ce qu’il a dit, ne le fera-t-il pas ? Ce qu’il a déclaré, ne l’exécutera-t il pas ? Nombres 23:19
Dieu n’est point un homme. Contrairement à la superficialité de l’homme, dont Balaam est un exemple, Dieu est digne de confiance et immuable. Il ne change pas ; ses paroles se réalisent toujours.
L’histoire de Balaam met en lumière la différence fondamentale entre le vrai Dieu et les êtres humains : ces derniers sont sujets à la cupidité. Elle souligne aussi le contraste combien frappant entre le vrai Dieu et les faux dieux.
Par les sacrifices qu’il offre et l’argent qu’il propose à Balaam, Balaq montre que les dieux sont instables, ne sont présents qu’à certains endroits et peuvent être achetés. Mais le vrai Dieu d’Israël est fiable et fidèle à son peuple. Il honore l’alliance qu’il a conclue ; il est le même hier, aujourd’hui et demain. Toute l’Écriture témoigne de la nature constante et immuable de Dieu.
La bénédiction divine reposait sur Israël parce que le vrai Dieu était avec ce peuple (Nombres 23:19-21). L’impossibilité de maudire ceux que Dieu bénit prouve bien sa présence au milieu de son peuple au désert.