« On ne peut fixer le soleil qui resplendit dans les cieux » (Job 37:21)
Jeudi 29 octobre 2020
Et maintenant on ne voit pas la lumière brillante, elle est cachée dans les nues ; mais le vent passe et les chasse, et produit un ciel clair. L’or vient du nord. Job 37. 21, 22
L’or vient du Nord
En 2 Corinthiens 11. 23–28, Paul fait une liste effrayante des épreuves qu’il a dû traverser : “Cinq fois j’ai reçu des Juifs quarante coups moins un, trois fois j’ai été battu de verges, une fois j’ai été lapidé, trois fois j’ai fait naufrage…”. On peut se demander pourquoi le Seigneur permet de telles épreuves pour les croyants. Job, par exemple, manifestait son souci de sainteté en priant pour ses enfants afin qu’ils ne déshonorent pas Dieu (voir Job 1. 5) ; il vivait en “craignant Dieu” et en “se retirant du mal” (v. 8) … et Dieu a permis qu’il connaisse de douloureuses épreuves. Mais c’est ce même Job qui a affirmé : “L’or vient du Nord”. Lorsque le vent du “nord” souffle le froid dans ma vie, si je laisse Dieu agir en moi, alors il produira des choses précieuses comme “l’or”, symbole de ce qui est divin. Encore faut-il laisser l’épreuve me façonner, même si cela est douloureux.
Que peut donc produire l’épreuve dans notre vie ? Elle peut nous aider à abandonner toute confiance en nos propres forces qui voudraient nous faire rester stoïque dans l’épreuve ; c’est impossible. Qui aurait pu traverser les circonstances décrites par l’apôtre Paul et pourtant, comme lui, chanter en prison (voir Actes 16. 25) ? Les fils de Coré avaient apparemment tout perdu (voir Nombres 16. 31–33 ; 26. 9–11) ; pourtant, ce sont eux qu’on entend dire : “Un jour dans tes parvis vaut mieux que mille” (Psaume 84. 10). Même en traversant “la vallée de Baca”, la vallée des pleurs, les croyants vont “de force en force” (v. 6, 7). Ils n’ont pas une force surhumaine ; mais Dieu, oui. Ils peuvent puiser en Lui les ressources dont ils ont besoin, car “lorsque je suis faible, alors je suis fort” (2 Corinthiens 12. 10) et “je peux tout en celui qui me fortifie” (Philippiens 4. 13). Apprendre à puiser notre force en Dieu, voilà une des leçons essentielles de l’épreuve.
Comment trouver cette force ? Comme Job, jetons-nous à genoux ; nous avons la certitude d’être entendus. À la fin du livre, on voit que Dieu avait écouté sa douleur. Nous pouvons lui dire cette peur qui accompagne bien souvent nos souffrances et que le Seigneur lui-même a connue : “Il commença à être attristé et très angoissé” (Matthieu 26. 37). Dieu se penche sur nos circonstances, et il veut nous donner quelque chose d’extraordinaire : la paix dans la souffrance. “Et la paix de Dieu, qui surpasse toute intelligence, gardera vos coeurs et vos pensées dans le Christ Jésus” (Philippiens 4. 7).
Source: Calendrier Le Seigneur est proche – Bibles et Publications Chrétiennes – Achetez Le Seigneur est proche en cliquant ici.
