L’Eternel écrivit sur les tables ce qui avait été écrit sur les premières, les dix paroles qu’il vous avait dites sur la montagne, du milieu du feu, le jour de l’assemblée; et l’Eternel me les donna. Deutéronome 10:4
Il (l’Éternel) écrivit sur les tables, selon ce qu’il avait écrit la première fois, les dix paroles que l’Éternel vous avait dites sur la montagne… et l’Éternel me les donna. Et je me tournai, et je descendis de la montagne, et je mis les tables dans l’arche que j’avais faite, et elles sont là, comme l’Éternel me l’avait commandé. Deutéronome 10. 4, 5
Christ, source de grâce et de miséricorde
La première fois que la Loi est descendue de la montagne, elle a exercé un jugement immédiat dans le camp d’Israël. Le péché a été jugé, des prières ont été faites, la grâce a été manifestée. Mais pourquoi la grâce pouvait-elle se manifester ?
La façon dont les choses sont décrites au début du chapitre 10 du Deutéronome est très particulière et instructive. La Loi n’a pas été introduite une deuxième fois dans le camp ; elle a plutôt été cachée dans “une arche de bois” (v. 1). Il est intéressant de remarquer que l’or recouvrant l’arche n’est pas mentionné, mais seulement le bois dont elle était faite : “une arche de bois de sittim” (v. 3). Il symbolise la parfaite humanité de Jésus, Celui qui a dit : “C’est mes délices, ô mon Dieu, de faire ce qui est ton bon plaisir, et ta loi est au dedans de mes entrailles” (Psaume 40. 8). Dieu voyait déjà son Fils bien-aimé descendant sur cette terre, parfaitement homme, et faisant toujours ce qui lui était agréable (voir Jean 8. 29). Il considérait comment son serviteur, son élu, en qui son âme trouvait son plaisir, magnifierait sa Loi, la rendant honorable en l’accomplissant (Ésaïe 42. 1, 21). Il voyait l’œuvre d’expiation parfaite de son Fils déjà achevée.
Les tables étaient là, dans l’arche de bois, comme l’Éternel l’avait commandé à Moïse. Elles ne pouvaient être nulle part ailleurs, pour que soient déployées la grâce et la miséricorde. Le péché de l’homme doit rencontrer la sainteté et la justice de Dieu. Mais “Celui qui n’a pas connu le péché, il l’a fait péché pour nous, afin que nous devenions justice de Dieu en lui” (2 Corinthiens 5. 21). “Car aussi Christ a souffert une fois pour les péchés, le juste pour les injustes, afin de nous amener à Dieu” (1 Pierre 3. 18). Le peuple d’Israël ne pouvait pas comprendre ou apprécier cela comme nous le faisons maintenant, mais Dieu en rendait témoignage à l’avance. “À lui la gloire éternellement ! Amen” (Romains 11. 36).
A. Leclerc
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