En effet, nul de nous ne vit pour lui-même, et nul ne meurt pour lui-même. Romains 14:7
Aucun de nous ne vit pour lui-même et aucun ne meurt pour lui-même. Romains 14. 7
Rendre compte à Dieu
Beaucoup de gens vivent, puis meurent, comme s’ils n’avaient de compte à rendre à personne. Ils ressemblent à l’homme riche de Luc 12. Aveuglé par sa prospérité matérielle, cet homme amasse tout pour lui-même. Ses projets égoïstes – se mettre à l’aise pour sa retraite, manger et boire sans souci – sont soudain interrompus. Dieu lui dit : “Insensé ! Cette nuit même, ton âme te sera redemandée ; et ce que tu as préparé, qui l’aura ?” (v. 20).
Le Dieu qui a créé l’homme et a soufflé “dans ses narines une respiration de vie”, de sorte qu’il “devint une âme vivante” (Genèse 2. 7), est le même Dieu qui lui demandera des comptes dans un jour proche. Le Seigneur “va juger vivants et morts” (2 Timothée 4. 1) ; ni les vivants, ni les morts n’y échapperont.
D’après Matthieu 25. 31-46, les vivants seront jugés lorsque Christ reviendra pour établir son règne, de la manière dont un berger sépare les brebis d’avec les chèvres. Les brebis sont à lui et il les accueillera avec joie dans son royaume. Les chèvres représentent ceux qui ne l’ont pas reçu, ni reconnu l’autorité qu’il avait sur eux. À ceux-là, il dira : “Allez-vous-en loin de moi, maudits, dans le feu éternel qui est préparé pour le diable et ses anges” (v. 41).
Tous ceux qui seront morts sans Christ, ressusciteront après son règne de mille ans pour se tenir devant Dieu. Des livres seront ouverts et ces hommes incroyants seront jugés d’après leurs actions inscrites dans ces livres, puis ils seront jetés dans l’étang de feu pour l’éternité (Apocalypse 20. 12-15). Ils auront alors ce qu’ils avaient toujours voulu sur la terre, un monde sans Dieu. Mais ils ne pourront plus jamais trouver Dieu. C’est maintenant, tant que nous sommes en vie sur la terre, qu’il faut nous tourner vers le Sauveur : “Qui croit au Fils a la vie éternelle ; mais qui désobéit (ou refuse de croire) au Fils ne verra pas la vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui” (Jean 3. 36).
En tant que chrétiens, nous sommes “membres les uns des autres” (Romains 12. 5), et nous sommes appelés à vivre en heureuse communion, nous aimant, étant remplis d’égards et de soins les uns envers les autres. Faisons-le dans la conscience que nous aussi nous devrons rendre compte à notre Seigneur et Sauveur Jésus Christ, lorsque nous serons “tous manifestés devant le tribunal du Christ” (2 Corinthiens 5. 10). Là, il ne sera pas question d’être jugés, mais tout sera manifesté suivant l’appréciation de notre Maître.
R.A. Barnett
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