Celui qui aime son père ou sa mère plus que moi n’est pas digne de moi, et celui qui aime son fils ou sa fille plus que moi n’est pas digne de moi. Matthieu 10:37
Celui qui aime père ou mère plus que moi n’est pas digne de moi ; et celui qui aime fils ou fille plus que moi n’est pas digne de moi ; et celui qui ne prend pas sa croix et ne vient pas après moi n’est pas digne de moi. Matthieu 10. 37, 38
Maintenir la vérité malgré les affections naturelles (2)
L’application morale du passage de Deutéronome 13 vu hier se trouve aussi dans le Nouveau Testament et nous concerne. Que se passe-t-il si quelqu’un essaie de nous détourner de Dieu : un ami intime qui nous est cher, ou même un parent, dont nous sommes très proches ? Il ne s’agit pas seulement d’un éloignement évident de Dieu ; cela peut se manifester dans des détails très subtils. Le but est peut-être de diminuer notre zèle, notre amour et notre attachement pour le Seigneur (voir Deutéronome 13. 4). Il peut s’agir aussi d’introduire une pensée qui diminue l’autorité du Seigneur sur nos âmes. Nous pouvons être également poussés à marcher dans un chemin qui ne correspond pas vraiment à ce que la Bible nous enseigne (voir v. 5). Que devons-nous faire, en particulier si de telles influences viennent de quelqu’un que nous aimons profondément ?
Les paroles du Seigneur dans le verset du jour parlent à nos coeurs : “Celui qui aime père ou mère plus que moi n’est pas digne de moi ; et celui qui aime fils ou fille plus que moi n’est pas digne de moi ; et celui qui ne prend pas sa croix et ne vient pas après moi n’est pas digne de moi”. Le Seigneur nous met à l’épreuve : suis-je prêt à lui donner la première place dans ma vie ? Il est écrit : “afin qu’en tout il [Christ, le Fils de l’amour du Père, en qui nous avons le pardon des péchés] tienne la première place” (Colossiens 1. 13, 14, 18). Je dois fermement résister à toute personne – même quelqu’un qui m’est très proche – qui cherche à m’éloigner du Seigneur, ou qui m’incite à renoncer tant soit peu à consacrer ma vie à Christ, à “prendre ma croix” pour le suivre. Cela entraînera de la souffrance, mais nous sommes appelés à accepter de souffrir pour lui : “Car la grâce vous a été faite, à l’égard de Christ, non seulement de croire en lui, mais aussi de souffrir pour lui” (Philippiens 1. 29).
Nous avons été rachetés à grand prix (1 Corinthiens 6. 20). Nous appartenons à Christ. Il nous veut tout entiers pour lui. Rien, pas même les liens de famille les plus chers, ne doit faire obstacle à ce que le Seigneur Jésus veut pour moi. Le Seigneur m’appelle à le suivre fidèlement, tout en aimant et en prenant soin de ceux que j’aime.
d’après A. Leclerc
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