Ce mystère, c’est que les païens sont cohéritiers, forment un même corps, et participent à la même promesse en Jésus-Christ par l’Évangile. Ephésiens 3:6
Vous avez entendu parler de l’administration de la grâce de Dieu qui m’a été donnée envers vous : comment, par révélation, le mystère m’a été donné à connaître… que les nations seraient cohéritières, feraient partie du même corps et participeraient aussi à sa promesse dans le Christ Jésus, par le moyen de l’évangile, dont je suis devenu serviteur. Éphésiens 3. 2, 3, 6, 7
La période de la grâce
La période (ou dispensation) de la grâce est la période actuelle, la période chrétienne, où Dieu agit avec les hommes sur la base de sa grâce. Elle est donc en contraste avec le régime de la Loi – qui caractérisait l’Ancien Testament – et va durer jusqu’à la venue du Seigneur Jésus pour enlever son Église.
Dieu s’est révélé directement à Paul pour lui faire connaître le mystère de l’Église lié à cette période. Paul n’a pas compris cela par sa propre intelligence, mais par “révélation” ! Cette vérité concernant l’Église est appelée un “mystère” parce qu’elle n’avait pas été révélée autrefois (voir Éphésiens 3. 5). Ce n’est pas quelque chose de mystique, mais simplement d’inconnu dans l’Ancien Testament !
Dans cette première partie de la Bible, nous pouvons trouver différentes images de l’Église comme : épouse de Christ, maison de Dieu ou un ensemble de sacrificateurs. Cependant, le fait qu’elle serait composée de Juifs et de gens des nations unis ensemble n’y est pas présenté. Les Juifs et les nations étaient toujours séparés en deux groupes distincts. C’est seulement dans les épîtres de Paul que cette vérité est révélée. Dans le Christ Jésus, les gens des nations non juives (les Gentils) et les Juifs croyants sont “cohéritiers” et font “partie du même corps”. Par l’évangile, tous participent aussi à la même “promesse” dans le Christ Jésus. Une telle unité entre Juifs et gens des nations était une vérité entièrement nouvelle.
Quelle sagesse de la part de Dieu de faire connaître ce mystère par l’apôtre Paul, Juif lui-même, au départ si opposé à cette pensée, mais que Christ avait “saisi” avec fermeté sur le chemin de Damas (Actes 9. 1-30 ; Philippiens 3. 12) ! Paul montre très clairement que Dieu ne l’a pas choisi à cause de ses capacités personnelles, mais parce qu’il était “moins que le moindre de tous les saints” ; “les richesses insondables du Christ” devaient attirer les regards, et non pas le moyen utilisé pour les annoncer (Éphésiens 3. 8). Paul n’a jamais oublié que la pure grâce Dieu l’avait sorti de son état d’orgueil et d’opposition pour qu’il annonce ces richesses de la grâce parmi les nations.
L.M. Grant
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