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« Ta foi t’a sauvée » (Luc 7:50)

La foi d’une femme de mauvaise vie l’a conduite aux pieds de Jésus comme une pécheresse repentante et remplie de larmes. Elle avait entendu parler de sa compassion et de sa tendre miséricorde. Elle avait appris à croire qu’il existait une miséricorde même pour elle, alors qu’elle n’en recevait aucune ici-bas. Elle a été parfaitement justifiée par la grâce de Dieu.

« Un pharisien pria Jésus de manger avec lui. Jésus entra dans la maison du pharisien, et se mit à table. Et voici, une femme pécheresse qui se trouvait dans la ville, ayant su qu’il était à table dans la maison du pharisien, apporta un vase d’albâtre plein de parfum, et se tint derrière, aux pieds de Jésus. Elle pleurait ; et bientôt elle lui mouilla les pieds de ses larmes, puis les essuya avec ses cheveux, les baisa, et les oignit de parfum. » (Luc 7:36-38)

Simon, un pharisien, avait invité Jésus à manger chez lui, peut-être après qu’il eut prêché à la synagogue. Survint un hôte non invité qui avait probablement entendu la prédication de Jésus et voulait l’approcher de plus près.
Il était courant de laisser des mendiants ou des gens affamés pénétrer dans une maison pour se nourrir des restes d’un banquet. Mais telle n’était pas l’intention de cette femme.

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Le coeur brisé d’une femme pécheresse

Les hôtes étaient couchés sur des sortes de divans rayonnant autour du plat central ; leurs pieds nus étaient tournés vers l’extérieur du cercle. La femme s’est donc approchée de Jésus et lui a témoigné sa reconnaissance et son amour en lui mouillant les pieds de ses larmes (ou du contenu de son vase de pleur). Puis, après les avoir essuyés de ses cheveux – un signe d’humilité extrême, car une femme ne défaisait jamais ses cheveux en public – elle y a versé le contenu d’un flacon d’huile parfumée. C’était une expression conventionnelle de sa reconnaissance envers quelqu’un qui vous avait témoigné une grande faveur.
Le cœur brisé, ressentant son péché et avec un espoir de miséricorde, les larmes de cette femme mouillent les pieds du Seigneur. Nul ne peut vraiment percevoir la grandeur inestimable de Christ, ni la gloire de l’évangile, si ce n’est ceux qui ont le cœur « brisé ».
Alors que ces derniers sont conscients qu’ils peuvent à peine exprimer l’horreur de leur péché, ils ne peuvent qu’admirer la Miséricorde divine. Celui qui cherche à se justifier lui-même sera vite dissuadé de sa démarche par le fait que l’Evangile encourage les pécheurs à se repentir avant tout.

« Le pharisien qui l’avait invité, voyant cela, dit en lui-même : Si cet homme était prophète, il connaîtrait qui et de quelle espèce est la femme qui le touche, il connaîtrait que c’est une pécheresse. » (Luc 7:39)

L’attitude du pharisien

Au lieu de se réjouir des signes de repentance de cette femme, le pharisien mentionné dans ce texte, ne s’est contenté que de souligner les mauvaises actions que celle-ci avait pu accomplir précédemment.
Le pharisien, voyant cela, s’étonnait que Jésus ne la repousse pas. Il savait que cette femme avait une vie dissolue connue dans toute la ville. Il ne se serait jamais laissé toucher par elle. Jaugeant Jésus d’après ses normes, il en conclut que s’il « était vraiment un prophète, il saurait quelle est cette femme qui le touche, que c’est quelqu’un qui mène une vie dissolue ». Mais Jésus va lui donner la démonstration qu’il est vraiment un prophète et qu’il sait lire dans les pensées – en dévoilant devant tous celles que Simon est en train de nourrir à son égard.
Il lui répond par la parabole des deux débiteurs qui se termine par une question à Simon : « A ton avis, lequel des deux l’aimera le plus ? » Nous nous attendrions plutôt à la question : « Lequel des deux aura le plus de reconnaissance pour le prêteur qui lui a remis sa dette? »
Apprenons à ce propos, que le péché est une dette car tous les hommes sont pécheurs, tous sont débiteurs envers le Dieu Tout-puissant. Certains fautifs sont de plus grands « débiteurs » que d’autres ; mais que notre dette soit modeste ou importante, elle est toujours supérieure à ce que nous sommes capables de payer.
Gardons-nous d’avoir l’orgueil de ce pharisien ; dépendons de Christ uniquement, réjouissons-nous en Lui ; étant ainsi préparés à Lui obéir avec plus de zèle, nous saurons alors témoigner de Sa Puissance, autour de nous.

Les pécheurs sont sensibles à l’amour du Christ

Christ, par le biais de cette parabole du créancier, força Simon à reconnaître que si cette femme a été effectivement une grande pécheresse, elle a cependant témoigné à Jésus un amour proportionnel à la grandeur de la rédemption de ses péchés.
Il y a une gratitude particulière de la part du vagabond ramené dans le droit chemin. Tous les rachetés peuvent aimer de tout leur cœur, mais leur amour peut ne pas posséder exactement les mêmes traits caractéristiques.
Plus nous exprimerons de remords face à notre péché, et plus nous manifesterons d’amour envers Christ, plus nous serons convaincus de la grandeur de Son pardon.
Quel merveilleux changement la Grâce peut-elle opérer dans le cœur et la vie d’un pécheur, quand ce dernier avoue son triste état devant Dieu ! Il obtient alors la pleine rémission de tous ses péchés par la foi dans le Seigneur Jésus !

Ta foi t’a sauvée, va en paix !

Tous les signes de pénitence et d’affection de cette femme ne pouvaient, même aux yeux des pécheurs, laver la tache de sa vie, mais la grâce de Christ l’a amenée vers la véritable paix, la paix qui a demeuré en elle.
Jésus continue à s’adresser à la femme, sans se mettre en peine des pensées non exprimées des adversaires, qui pourtant ne lui ont pas échappé, comme le montre ce mot : « Mais il dit ».
C’est une nouvelle assurance de son salut que Jésus donne à la pécheresse, par cette parole qui est le commentaire lumineux de tout le récit et qui aurait dû mettre fin à toutes les controverses sur ce sujet : « Ta foi t’a sauvée ».
Par ces derniers mots : Va en paix, Jésus congédie la femme, afin de la soustraire aux observations blessantes des convives ; mais il la congédie avec le plus grand des biens dans son cœur, la paix de Dieu. (Luc 8:48)

Le pardon de Dieu

Pourquoi les péchés de cette femme ont été pardonnés ? Ce n’est ni parce qu’elle a aimé, ni parce qu’elle a témoigné de la reconnaissance à Jésus, mais parce qu’elle a saisi par la foi le pardon de Dieu. Le verset 50 précise que son salut est dû à sa foi, ainsi que sa paix.
La paix signifie dans la Bible, la plénitude de vie, le salut. Cette paix (intérieure, avec Dieu, avec les hommes) est une conséquence de la foi (Romains 5:1). C’est ce que Jésus a enseigné partout ailleurs. La reconnaissance est venue ensuite, mais son expression a permis à Jésus d’en déduire le pardon accordé, qu’il ne fait que lui confirmer.
L’amour que cette femme a témoigné à Jésus était la conséquence et le signe du pardon reçu. « Si je te déclare que ses péchés si nombreux ont été pardonnés, c’est parce qu’elle a montré beaucoup d’amour » (Traduction œcuménique de la Bible). Jésus en déduit au sujet de Simon : s’il m’a témoigné si peu d’amour et de reconnaissance, c’est que, comme le pharisien de la parabole de Luc 18:9-14, il estime n’avoir rien à se reprocher – donc à se faire pardonner.
Le pardon est le seul espoir des pécheurs. Dieu est prêt à pardonner ; Son Fils a « acquis » à la croix le pardon pour ceux qui croient en Son nom ; l’Evangile annonce et promet une telle rédemption, et l’Esprit l’authentifie envers les pécheurs qui se repentent, tout en leur offrant le réconfort spirituel.
Sans le pardon miséricordieux de Christ, aucun de nous ne peut échapper à la colère divine à venir. Notre Sauveur, par Sa Grâce, nous a racheté avec Son sang : Il accorde le salut librement à tous ceux qui croient en Lui.

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