6 mai 2020Daniel Kolenda

La peur paralyse mais la foi conduit à l’action !

Les gens peuvent facilement devenir paralysés par la peur. Si une personne se sent extrêmement anxieuse ou a peur de quelque chose en particulier, elle fera tout son possible pour éviter tout ce qui déclenche ce sentiment. Si vous êtes dominé par les angoisses, vous remettrez à plus tard tout ce qui, selon vous, produira plus d’anxiété. Par exemple, certaines personnes ont tellement peur de l’échec qu’elles ne feront même pas un pas vers le succès parce qu’elles le jugent trop risqué. Mais le véritable échec serait de ne pas réaliser que s’ils n’essaient jamais, ils manqueront toujours la chance de réussir.

Un jour, je suis allé avec mon père sur un stand de tir. Il se préparait à aller à la chasse et avant qu’il ne parte, je voulais l’aider à se familiariser avec le fusil que je lui avais offert. Nous avons regardé au travers de la lunette de tir que nous venions d’attacher, nous avons visé le but et tiré sachant que nous allions sans doute manquer la cible. Mais en tirant sur la cible, nous pouvions voir où nous avions besoin de régler la lunette. Nous ne pouvions corriger notre tir qu’après avoir compris l’erreur qui nous avait fait manquer la cible. Je pense que ceci est une chose typique de la vie. Nous apprenons en général plus de nos erreurs que de nos succès. Mais à moins de tirer, nous ne manquerons jamais une cible, et à moins de rater une cible, il ne sera jamais possible de faire les ajustements nécessaires pour ‘taper dans le mille’.

Chaque fois que je me lance dans un nouveau projet ou une nouvelle initiative, je ne considère jamais mon plan initial comme la version finale. Je me jette à l’eau, sachant que j’apprendrai au fur et à mesure. Cela signifie que je ne suis pas paralysé par la peur de me tromper ; au contraire, je me réjouis d’apprendre ce qu’il faut éviter de faire. Je vois mon plan initial comme une machine qui n’est pas encore calibrée, avec beaucoup de cadrans. Ces cadrans représentent toutes les variables du projet en question. Dès que l’appareil est en marche, je vois alors ce qui fonctionne et ce qui ne fonctionne pas. J’essaie de rassembler avec diligence le plus de feedbacks possibles et ensuite je me mets à régler les « cadrans » en me basant sur ces réactions. Mais même si je sens que tout fonctionne à merveille, je continue à prendre du recul pour analyser en détail tout le processus. Si une chose fonctionne bien, j’essaie d’en profiter. Si elle ne fonctionne pas bien, je fais des corrections ou je l’élimine. C’est un développement dynamique constant qui ne s’arrête jamais. Vous voyez, le processus est celui où des progrès réels sont réalisés, mais à moins que vous ne passiez à l’action, toute planification ou stratégie reste une simple théorie qui n’a pas été testée.  

Après avoir dit toutes ces choses, j’aimerais clarifier la chose suivante : passer à l’action n’est pas une question de mise à l’épreuve ou de faire des erreurs mais une question de fidélité. Même s’il y a des milliers de choses que nous ne pouvons pas faire pour une raison ou une autre, il y a toujours quelque chose que nous pouvons faire. Cela peut sembler petit et insignifiant mais les yeux de Dieu sont posés sur nous. Il nous observe et regarde ce que nous ferons avec les opportunités qu’Il met sur notre chemin et nos réactions détermineront si oui ou non, Il nous confiera de plus grandes choses.

Source: (« Vraiment vivre avant qu’il ne soit trop tard », chapitre 10)

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