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Car j’ai eu faim, et vous m’avez donné à manger; j’ai eu soif, et vous m’avez donné à boire; j’étais étranger, et vous m’avez recueilli. Matthieu 25:35

La raison qui motivera le Seigneur dans son jugement qui séparera les brebis des boucs sera la présence ou l’absence d’œuvres bonnes envers les nécessiteux.

« Lorsque le Fils de l’homme viendra dans sa gloire, avec tous les anges, il s’assiéra sur le trône de sa gloire. Toutes les nations seront assemblées devant lui. Il séparera les uns d’avec les autres, comme le berger sépare les brebis d’avec les boucs ; et il mettra les brebis à sa droite, et les boucs à sa gauche. Alors le roi dira à ceux qui seront à sa droite : Venez, vous qui êtes bénis de mon Père ; prenez possession du royaume qui vous a été préparé dès la fondation du monde. Car j’ai eu faim, et vous m’avez donné à manger ; j’ai eu soif, et vous m’avez donné à boire ; j’étais étranger, et vous m’avez recueilli ; j’étais nu, et vous m’avez vêtu ; j’étais malade, et vous m’avez visité ; j’étais en prison, et vous êtes venus vers moi. Les justes lui répondront : Seigneur, quand t’avons-nous vu avoir faim, et t’avons-nous donné à manger ; ou avoir soif, et t’avons-nous donné à boire ? Quand t’avons-nous vu étranger, et t’avons-nous recueilli ; ou nu, et t’avons-nous vêtu ? Quand t’avons-nous vu malade, ou en prison, et sommes-nous allés vers toi ? Et le roi leur répondra : Je vous le dis en vérité, toutes les fois que vous avez fait ces choses à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous les avez faites. » (Matthieu 25 : 31-40)

Les nations rassemblées pour le jugement dernier

Le verset 32 dit que « toutes les nations » de la terre auxquelles les disciples apportent leur témoignage seront rassemblées pour le jugement dernier. Il convient de remarquer que « ces petits d’entre mes frères » ne sont pas compris dans le jugement, ils ne sont ni à la droite ni à la gauche du Fils de l’homme. Ce ne sont donc pas des enfants de Dieu qui sont jugés d’après leur attitude envers les nécessiteux.

Qui sont « ces plus petits » des frères du Fils de l’homme ?

Dans plusieurs passages de l’Évangile de Matthieu, le terme de « frères » est utilisé pour les disciples de Jésus (Matthieu 12 :49-50 ; 23 :8 ; 28 :10), l’expression « ces petits » s’applique à ceux qui croient en Jésus (Matthieu 10 :42 ; 18 :6, 12, 14).
Dans la dernière section des instructions données aux disciples avant de les envoyer vers Israël, Jésus dit aussi que celui qui leur donnera un verre d’eau froide « parce que vous êtes mes disciples » ne perdra pas sa récompense (Matthieu 10 :42). La parole de Matthieu 25 reproduit la même promesse dans le contexte de la mission envers les nations.
Au commencement et à la fin de l’Évangile de Matthieu (1 :23 ; 28 :20), Dieu s’identifie avec son peuple par Jésus, et le Seigneur s’identifie avec ceux qu’il envoie. Les nations seront jugées d’après leur attitude envers eux.
Cette identification de Jésus avec les siens apparaît clairement dans la question qu’il pose à Saul de Tarse sur le chemin de Damas : « Saul, Saul, pourquoi me persécutes-tu ? » A la demande de Saul : « Qui es-tu, Seigneur ? », Jésus répond : « Je suis Jésus que tu persécutes » (Actes 9 :4-5).
Dans Actes 16, Lydie et le geôlier de Philippes témoignent de leur réponse positive au message évangélique en prenant soin des messagers de l’Évangile et en leur offrant l’hospitalité (Actes 16 : 15, 33, 34 ; voir aussi Luc 10 :16).
La caractéristique cruciale de ceux qui ont reçu ou n’ont pas reçu un traitement plein de miséricorde n’est pas tant leur identité en tant que nécessiteux en général, mais leur identité en tant que disciples nécessiteux de Jésus.

Venez, vous qui êtes bénis de mon Père

Les chrétiens sont chargés d’annoncer l’Évangile à toute la création. Ils doivent souvent subir des rebuffades et de mauvais traitements de la part de ceux qui sont opposés à la foi chrétienne. Ce texte les encourage en montrant que Jésus s’identifie à eux dans tout ce qu’ils subissent et il note et récompensera toute attitude positive à leur égard.
Comme les bienfaits de Corneille envers le peuple de Dieu ont été remarqués par Dieu et l’ont lui-même disposé favorablement à l’égard du message que Pierre est venu lui apporter (Actes 10), ainsi l’attitude bienveillante des non-croyants envers les chrétiens peut être signe d’une attitude réceptive envers l’Évangile qui leur ouvrira l’accès au royaume de Dieu.
« Car j’ai eu faim, et vous m’avez donné à manger ; j’ai eu soif, et vous m’avez donné à boire ; j’étais étranger, et vous m’avez recueilli ; j’étais nu, et vous m’avez vêtu ; j’étais malade, et vous m’avez visité ; j’étais en prison, et vous êtes venus vers moi. » ((Matthieu 25 :35-36)

Six besoins sont énumérés dans ce texte : avoir faim ou soif, être étranger, nu, malade ou en prison. D’autres détresses sont omises (par exemple le soin des orphelins et des veuves).
Les besoins énumérés sont essentiellement ceux des disciples de Jésus dans une société non-chrétienne (voir Matthieu 10 :14-20). Paul donne des exemples de mauvais traitements que lui-même et ses associés ont subis parmi des non-chrétiens (1 Corinthiens 4 :11-13 ; 2 Corinthiens 6 :4-5) ; lui-même a, par contre, bénéficié d’un bon traitement parmi les Galates (Galates 4 :13, 14).
Il convient aussi de rappeler que les prisons de l’époque ne pourvoyaient pas à la nourriture des prisonniers. Ils étaient donc tributaires de la charité publique et de ce que des bienfaiteurs bénévoles – chrétiens ou non – pouvaient leur apporter.

Seigneur, quand t’avons-nous vu avoir faim ?

Les justes sont surpris par la raison qui explique leur acceptation dans le royaume ; cela montre que les actes qui leurs sont attribués ont été accomplis avec générosité, sans arrière-pensées.
L’élément de surprise dans ce passage ne vient pas du fait que les justes ou les condamnés n’aient pas su qu’ils avaient affaire à des messagers chrétiens, mais du fait qu’ils n’ont pas réalisé que le Fils de l’homme était présent de manière si immédiate en ceux qui le représentaient et, par conséquent, aussi près de ceux qui rencontraient ses ambassadeurs ou ses représentants.
La surprise désagréable de ceux qui auront mal traité les chrétiens, constitue pour les lecteurs persécutés de l’évangile de Matthieu une consolation et un encouragement à persévérer dans leur fidélité au Christ et leur acceptation passive des mauvais traitements qu’ils subiraient à cause de leur foi en Christ.

Les chrétiens doivent prêcher par l’exemple

Les chrétiens doivent montrer l’exemple en pratiquant les bonnes œuvres à l’égard de leurs « frères » et de « ceux du dehors ». Il est évident que si le Christ attend de telles manifestations d’intérêt actif de la part de gens extérieurs au christianisme, il les attend à plus forte raison de ceux qui veulent le suivre.
Le Nouveau Testament insiste en bien des endroits sur ces différents devoirs mutuels : nourrir les affamés (Matthieu 10 :42 ; Luc 3:11 ; 14:12-14 ; Actes 6:1-3 ; Romains 12:20 ; 1 Corinthiens 11:33), exercer l’hospitalité (Matthieu 10 :40-42 ; Romains 12:13 ; Colossiens 4:10 ; Hébreux 13:2 ; 1 Pierre 4:9 ; les gens dans le besoin (Luc 3:11 ; Actes 9:36, 39 ; Jacques 2:15-16) ; visiter les malades (Luc 10:33-35 ; 2 Timothée 1:16-18 ; Hébreux 13:3 ; Jacques 5:14).

Conclusion

Les chrétiens représentent le Christ dans le monde, il est lui-même présent dans leur témoignage. Il les encourage à penser que si des non-chrétiens les reçoivent avec sympathie, ils indiquent peut-être par là une réponse favorable à l’Évangile, ou du moins un désir d’y répondre ainsi. Quand des chrétiens sont traités avec froideur ou même avec cruauté par ceux auxquels ils apportent l’Évangile, le Christ lui-même s’identifie à eux dans ces circonstances. Il convient de se rappeler que le dernier mot n’appartient pas à ceux qui maltraitent d’humbles disciples du Christ, mais au Fils royal de Dieu avec qui eux et tous les hommes auront affaire à la fin.

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