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Au jour du bonheur, sois heureux, et au jour du malheur, réfléchis : Dieu a fait l’un comme l’autre, afin que l’homme ne découvre en rien ce qui sera après lui. Ecclésiaste 7:14

La vie n’est pas uniforme. Dieu l’a voulue avec des hauts et des bas, avec des joies et des peines, du succès et des échecs. C’est pourquoi : « Au jour du bonheur, sois heureux, et au jour du malheur, réfléchis : Dieu a fait l’un comme l’autre, afin que l’homme ne découvre en rien ce qui sera après lui. Ecclésiaste 7:14. » Ce jour-là il ne sert à rien de se plaindre, de protester ou de désespérer. Dieu l’a décidé ainsi et l’homme ne peut rien y changer. Personne ne peut intervenir dans le plan de Dieu et décider librement de son avenir, de ce qui doit lui arriver. Nous sommes tous dépendants de la grâce de Dieu.

Pourquoi Dieu nous cache-t-il ce qui doit nous arriver ?

L’homme ne doit pas savoir ce que sera demain. Car s’il savait que le malheur va nécessairement venir, il ne saurait être joyeux au jour du bonheur. Et s’il savait dans le malheur, que la joie va le retrouver, il perdrait son sérieux, il ferait le gros dos. Dans les deux cas, il fuirait son présent, ce qui, décidément, est une des plus grandes erreurs humaines.

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C’est pourquoi le sage doit savoir pleinement jouir du bonheur qui lui est accordé. Il saura adhérer à la joie qui lui est donnée, sans se tourmenter en se demandant quelle tuile va lui tomber sur la tête. Il se laissera aller à la joie, sans réticence et sans angoisse. Et quand le malheur sera là, ce sera pour le sage l’occasion d’ouvrir les yeux encore plus.

La pensée que l’homme ignore l’avenir et le dessein de Dieu sur le monde revient souvent dans les textes bibliques. Cette ignorance est voulue de Dieu pour empêcher à la fois la présomption et le souci envahissant. Elle nous permet d’accepter les jours comme ils viennent, de la main de Dieu (Ecclésiaste 1.15 ; Job 1.21 ; 2.10).

Est-ce notre avenir terrestre que Dieu veut nous cacher ou notre avenir éternel ? Il est plus logique d’opter pour le premier sens, car Ecclésiaste n’est jamais explicite au sujet de ce qui vient après cette vie. Mais dans un cas comme dans l’autre, la situation est claire : personne ne peut savoir quel est l’avenir qui l’attend.

Qu’entend l’auteur par « réfléchir » ?

Le terme « réfléchis » commande toute la proposition qui le suit et signifie, dans la pensée de son auteur – non pas : raisonne, discute en toi-même, étudie les pourquoi du malheur – mais « songe, souviens-toi que Dieu a fait l’un et l’autre… »

Les leçons que ce verset nous recommande de tirer des aspects les plus sombres de l’expérience peuvent être décrites comme une sorte de sagesse de l’échiquier : au lieu de se plaindre amèrement d’un tableau tout noir ou de soupirer en rappelant le « bon vieux temps » où tout était rose, cette sagesse est une patiente acceptation de sa véritable condition comme étant l’ultime réalité accessible, mais qui nous invite à regarder au-delà d’elle-même. C’est une erreur de supposer que le fatalisme soit la seule conclusion, ou la seule déduction logique qui puisse être tirée du caractère mitigé de la vie.

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