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Dieu n’est point un homme pour mentir, ni fils d’un homme pour se repentir. Ce qu’il a dit, ne le fera-t-il pas ? Ce qu’il a déclaré, ne l’exécutera-t il pas ? Nombres 23:19

Balak a conduit Balaam sur le sommet du Pisga, dans l’espoir de lever le mauvais sort. Là, Balaam déclare que Dieu ne peut être contraint de cette manière, car il reste fidèle à sa parole. Israël vaincra ses ennemis puisque Dieu a agi en sa faveur.
Le roi Balaq et son peuple escomptaient une victoire décisive sur les Israélites, pour pouvoir ainsi les chasser du pays (22.6). Il convoqua donc Balaam pour qu’il maudisse ce peuple (22.7). Lorsque le devin arriva, ils offrirent des sacrifices pour que Dieu leur soit favorable (23.1-3). Mais Dieu apparut à Balaam et lui ordonna de ne pas maudire Israël. Aucune malédiction ne serait efficace, car Dieu avait déjà décidé de bénir ce peuple et d’en faire un moyen de bénédiction pour d’autres nations (23.20 ; cf. aussi 22.12 ; Genèse 12.1-3).

La parole de Balaam : Comment vouerais-je à la malédiction celui que Dieu n’a pas maudit ? (23.8) souligne l’inefficacité de toute malédiction que Dieu n’approuve pas. Les Maisaï, du Kenya et de la Tanzanie partagent cette idée, car ils croient que le Dieu de justice protégera quiconque est juste contre les effets d’une malédiction. Seuls les malfaiteurs subiront les conséquences d’une malédiction prononcée contre eux.

La soif de récompenses de Balaam et les sacrifices nombreux et coûteux que Balaq offrit en différents lieux ne purent en aucun cas modifier la décision divine de bénir Israël (23.1, 14, 29). Ni les pots-de-vin ni les lieux considérés comme sacrés ne peuvent amener Dieu à changer d’avis, comme le montrent clairement les deux premiers oracles de Balaam (23.7-24).

L’histoire de Balaam met en lumière la différence fondamentale entre le vrai Dieu et les êtres humains : ces derniers sont sujets à la cupidité. Elle souligne aussi le contraste combien frappant entre le vrai Dieu et les faux dieux. Par les sacrifices qu’il offre et l’argent qu’il propose à Balaam, Balaq montre que les dieux sont instables, ne sont présents qu’à certains endroits et peuvent être achetés. Mais le vrai Dieu d’Israël est fiable et fidèle à son peuple. Il honore l’alliance qu’il a conclue ; il est le même hier, aujourd’hui et demain. Toute l’Écriture témoigne de la nature constante et immuable de Dieu.

La bénédiction divine reposait sur Israël parce que le vrai Dieu était avec ce peuple (23.21). L’impossibilité de maudire ceux que Dieu bénit prouve bien sa présence au milieu de son peuple au désert.

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