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Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. Jean 3,16

« Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. » Jean 3,16 Commentaires de la Bible Annotée interlinéaire.

Ce verset explique le précédent (car;) il élève la pensée au-dessus des symboles et montre dans le mystère de la croix la révélation de l’amour éternel de Dieu.

Il y a dans cette parole plus à adorer, à croire, à aimer qu’à expliquer.

Dieu a tellement aimé : cet amour est le principe et la source suprême du salut. Il a aimé le monde, ce monde déchu, pécheur, en révolte contre lui ; il a aimé notre humanité tout entière à laquelle il destinait cette manifestation de son amour. Il a donné, non seulement envoyé, mais abandonné, ce qu’il avait de plus cher, son Fils unique ; « il l’a livré pour nous tous, comment ne nous donnera-t-il pas aussi toutes choses avec lui ? » (Romains 8.32 ; comparez 1 Jean 4.9).

Il n’exige de tout homme, pour qu’il ne périsse pas dans son péché et sa misère, que de croire en son Fils, c’est-à-dire de mettre en lui toute la confiance de son Cœur. Enfin, il ouvre aux yeux de ce croyant les immenses et bienheureuses perspectives de la vie éternelle (verset 15, note).

Plusieurs exégètes de tendances théologiques diverses se sont demandé si les versets qui nous occupent (Jean 3.16-21) sont encore la continuation de l’entretien de Jésus avec Nicodème, ou s’ils renferment une méditation que l’évangéliste y aurait ajoutée, et ils se décident pour cette dernière opinion.

Si elle était fondée, nous n’aurions pas moins ici les pensées que le disciple avait puisées dans l’esprit et dans le cœur de son Maître. Mais les raisons invoquées en faveur de cette opinion ne sont pas décisives : les verbes au passé (verset 19) semblent indiquer une époque plus avancée ; mais l’attitude que les autorités avaient déjà prise son égard (Jean 2.18), comme à l’égard de Jean-Baptiste (Jean 1.19 et suivants), autorisait Jésus à s’exprimer ainsi.

Le mot de Fils unique ne se trouve pas ailleurs dans la bouche de Jésus ; il est propre à Jean (Jean 1.14-18 ; 1 Jean 4.9), mais pourquoi Jésus ne s’en serait-il pas servi, lui qui s’appelle si souvent le Fils, le Fils de Dieu ?

Enfin, on invoque le silence de Nicodème, qui paraît ôter à ce discours le caractère d’un entretien, mais combien n’était-il pas naturel que cet homme, venu auprès de Jésus pour s’instruire, et de plus en plus pénétré de ses paroles, se contentât de les écouter avec une religieuse attention ?

Aussi Meyer, M. Godet et d’autres interprètes regardent-ils, avec raison, cette fin du discours comme prononcée par Jésus.

La cohésion de toutes les parties de l’entretien, dit M. Godet, est trop évidente pour permettre la distinction entre la part de Jésus et celle de l’évangéliste. Ou le tout est une composition libre de celui-ci, ou le tout aussi doit être envisagé comme le sommaire d’un entretien réel de Jésus.

Telle est aussi l’opinion de M. Weiss qui incline vers le premier parti, estimant que l’évangéliste, tout en relatant un entretien qui a vraiment eu lieu, prête à Jésus des pensées (versets 14, 19) que celui-ci a dû émettre dans une situation plus avancée.

Extrait des commentaires de la Bible Annotée interlinéaire – Les commentaire de la Bible Annotée chapitre par chapitre.

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