Car c’est en croyant du cœur qu’on parvient à la justice, et c’est en confessant de la bouche qu’on parvient au salut. Romains 10:10
Car c’est en croyant du cœur qu’on parvient à la justice. Une telle croyance, la foi qui sauve, est une puissance sur la vie. Elle influence nos actions et nous conduit dans l’obéissance de la foi, à demeurer en Christ, dans lequel se trouve le pardon. La foi du cœur doit être ouvertement confessée. Ceci est une épreuve de la foi. Que notre foi nous pousse à la confesser est pour nous une assurance de salut. Toute la vie chrétienne est une confession et un témoignage.
Paul fonde ses affirmations de Romains 9:33–10:4 sur les données de l’Ecriture. Il prouve l’opposition entre la justice de la Loi et celle de la foi en se référant à la Loi de Moïse elle-même !
Le principe de justification qui gouverne la Loi, comme le montre la citation du Lévitique (Romains 18:5), est l’obéissance à ce qu’elle exige (voir Romains 10:5).
La foi, quant à elle, permet à l’homme d’être déclaré juste en se confiant en ce que Dieu a fait pour lui et lui a donné de savoir pour être sauvé (Deutéronome 30:11-14).
Tout comme dans l’Ancien Testament, l’homme pouvait parvenir à la vie (Deutéronome 30:15) en recevant humblement la Loi, révélée par le Seigneur, dans un cœur renouvelé (voir Romains 10:8), aujourd’hui encore c’est en recevant avec foi le message de la Bonne Nouvelle de Jésus-Christ que l’on parvient au salut (voir Romains 10:6-10).
Car l’Ecriture le déclare : tous ceux qui croient seront sauvés (voir Romains 10:10-11), et ce chemin de salut est le même pour tous les hommes car le Seigneur étend sa bonté à tous ceux qui font appel à lui (voir Romains 10:12-13).
En Romains 10:9-10, le verbe grec traduit par « confesser » signifie «dire la même chose, admettre». Celui qui confesse Jésus comme Seigneur est d’accord avec le Père pour dire que Jésus est le Sauveur et le Seigneur.