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Petit métier: La cordonnerie un gagne pain noble

En journée ils arpentent les différents quartiers de Yaoundé.
C’est par le battement de leur boîte à outils qu’ils signalent leur passage. Pas besoin de crier pour se faire entendre. Tous ceux qui suivent le bruit de leur coffre à outils les appellent en cas de besoin de service. Dans cette caisse à outils, on retrouve des aiguilles de différentes tailles, un petit marteau, quelques semelles de chaussures, du fil, de la colle forte, des morceaux de cuir, un couteau bien tranchant, quelques pièces de caoutchouc, une brosse, une éponge, des petits clous, et du cirage de différentes couleurs (rouge, marron, noir, neutre).
Ce petit ‘’métier noble’’ est généralement exercé par les ressortissants des régions septentrionales du Cameroun et des pays tels que le Tchad, la Guinée et le Sénégal. Ces derniers réussissent d’ailleurs à vivre grâce à leur activité. « je travaille de lundi à vendredi. Pour la rentabilité, je dirais qu’un bon cordonnier ne peut pas mourir de faim, car je parviens à faire 3 000 fr par jour que je répartis entre la nutrition et l’économie ». « Ils font tout ce travail à un prix raisonnable. Ils sont très polis envers les clients » affirme Emmanuel un client de circonstance.
Cependant comme dans toute activité, les cordonniers rencontrent de nombreuses difficultés. Par exemple « la longue marche à pieds sans clients, les intempéries » décrit Moustapha un cordonnier. Les cordonniers ambulants jouent un rôle important et capital au regard du bon service qu’ils rendent. Ils parviennent à sortir les uns et les autres des situations difficiles.

Chrétiens TV

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