Le parti du Premier ministre japonais Fumio Kishida a obtenu une victoire plus nette que ce que prédisaient les sondages et les projections à la fermeture des bureaux de vote dimanche. /Photo prise le 1er novembre 2021/REUTERS/Rodrigo Reyes Marin
Le Japon vient d’annoncer l’exécution de trois prisonniers qui attendaient dans le couloir de la mort. Cela n’était plus arrivé depuis décembre 2019…
« Trois condamnés à mort ont été exécutés aujourd’hui ! » C’est par ces mots laconiques que le ministère de la Justice japonais a communiqué à l’AFP, rendant officielle la mise à mort de trois prisonniers qui attendaient dans le couloir de la mort depuis déjà plusieurs années. Il s’agit, selon la même communication, de Fujishiro Yasutaka, 65 ans, auteur de sept homicides en 2004. Les deux autres condamnés se nomment Takanezawa Tomoaki, 54 ans, et Onogawa Mitsunori, 44 ans, lesquels étaient condamnés pour avoir tué par strangulation deux employés d’un établissement de patchinko de la préfecture de Gunma lors d’un cambriolage en février 2003.
Au Japon, cette condamnation a reçu un accueil favorable auprès du grand public. En effet, selon un récent sondage, 80 % des Nippons se disent favorables à la peine capitale, surtout lorsqu’il s’agit d’auteurs de crimes considérés comme horribles. Le ministre de la Justice Furukawa Yoshihisa s’en fait l’écho : « Des vies ont été enlevées avec une grande violence pour des raisons égoïstes […] Je pense que la peine de mort est inévitable quand cela concerne des gens ayant commis des actes que la majorité de la population juge absolument vils et atroces. »
Rappelons que la peine capitale n’avait plus été prononcée sur l’île depuis décembre 2019, et l’exécution d’un Chinois reconnu coupable des meurtres de quatre membres d’une même famille dans le sud-ouest du pays en 2003. Cette accalmie coïncidait avec l’arrivée au pouvoir du Premier ministre Fumio Kishida, début octobre 2019. Le Japon venait d’exécuter quinze condamnés à mort l’année précédente, en 2018, dont treize membres de la secte Aum, impliquée dans un attentat au gaz sarin dans le métro de Tokyo en 1995.
Pour les organisations de défense des droits humains, la pratique de la peine capitale est inhumaine au Japon. Les condamnés, qui peuvent patienter durant plusieurs années dans les couloirs de la mort, ne sont informés de leur mise à mort que deux heures auparavant, ce qui peut leur causer des troubles psychologiques indescriptibles. De plus, durant leur exécution, ils ont les yeux bandés et les deux mains menottées. Ils sont assassinés par pendaison après avoir été conduits vers une trappe mécanique qui s’ouvre au-dessous de leurs pieds…
Selon le ministère de la Justice, le Japon compte actuellement 107 personnes qui attendent leur exécution dans les geôles japonaises. Le pays fait face aux critiques internationales contre cette pratique jugée dégradante, étant l’une des seules démocraties industrialisées à pratiquer la peine de mort de façon « régulière », avec les États-Unis. Cela fait plusieurs décennies que de nombreuses ONG, à l’instar d’Amnesty international, réclament en vain la suppression définitive de la peine capitale dans le monde.
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A propos de l'auteur
Ecclésiaste Deudjui
Ecclésiaste Deudjui est un écrivain camerounais qui réside dans la ville de Douala. Il est l’auteur du roman La Pomme d’Ève qui a été publié aux éditions Aparis. Sa formation d’informaticien se complète à sa pratique journalistique, puisqu’il est blogueur pour RFI depuis septembre 2014 et reporter-vidéo pour Les Haut-Parleurs depuis juin 2017. Il est également le créateur du plus grand annuaire professionnel du Cameroun qui s’appelle DoualaTour.