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Au Tchad, une série de viols et assassinats suscitent l’indignation collective

Le corps sans vie d’une jeune femme d’une vingtaine d’années est retrouvé au petit matin du 21 février 2020 à Chagoua, un quartier du 7ème arrondissement de N’Djaména, la capitale du Tchad. Elle a été violée et assassinée dans la nuit du 20 au 21 février. Comme deux autres femmes dans la même ville, respectivement les 13 et 14 février dernier. Le choc que cela a suscité a rapidement fait place à une indignation presque nationale.

En effet, le 13 février à 5h du matin, la dépouille de Madame Mopi Célestine, 64 ans, est retrouvée dans le même 7ème arrondissement. Elle a été violée puis assassinée, visiblement par strangulation, tandis qu’elle se rendait à la messe matinale à la Paroisse Sainte Joséphine Bakhita du quartier Atrône. Son témoignage était pourtant d’une noblesse déconcertante : « une citoyenne éprise de paix, une conseillère, une femme dévouée au service de l’Eglise catholique et de sa paroisse ».

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Le jour suivant, tandis que les autres célébraient la Saint-Valentin, une autre femme plus jeune, la nommée Mounbé Cécile, devenait la victime d’un viol collectif au quartier Moursal dans le 6ème arrondissement de la ville de N’Djaména.

Ces tristes nouvelles ont laissé plus d’un Tchadien sans voix et sous le choc. Très vite, les réseaux sociaux sont pris d’assaut par des internautes pour dénoncer l’insécurité qui prévaut dans la capitale.

La Police nationale a mis les bouchées doubles et le présumé violeur du 13 février ainsi que son complice sont retrouvés et arrêtés. Il en est de même du groupe des 3 violeurs du 14 février. Tous ont été présentés à la presse le 17 février en présence du 8ème substitut du Procureur de la République. L’auteur ou les auteurs de la forfaiture du 21 février courent toujours.

Le porte-parole de la Police nationale, Paul Manga, a dénoncé des crimes crapuleux et odieux avant d’appeler la population à une collaboration directe avec les forces de sécurité pour débusquer les malfrats. Toujours est-il que selon les défenseurs des droits humains et l’opposition politique, cette recrudescence de l’insécurité à N’Djaména, qui apparaît comme une excroissance de la situation qui prévaut dans tout le Tchad, est une expression de la faillite de l’Etat.

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