La Minusco ouvre une enquête sur des présumées violences commises par les rebelles du M23 à l’Est du pays
La Misssion des Nations Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO) a ouvert une enquête sur les droits de l’homme au sujet des violences présumées commises par le Mouvement du 23 mars (M23) contre des civils, a annoncé hier mardi Stéphanie Tremblay, porte-parole auxiliaire du secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres.
La MONUSCO a été rejointe par le Bureau conjoint des Nations Unies aux droits de l’homme pour enquêter sur les combats entre la milice armée M23 et la communauté Maï-Maï à Kishishe, sur le territoire de Rutshuru.
La porte-parole a ajouté que l’équipe d’enquête conduisait des entretiens avec des témoins et des victimes à Kishishe, toujours sous le contrôle du M23. La mission protège également la zone, dont l’accès est entravé par l’instabilité. Les troupes de la mission ont évacué les civils qui avaient cherché refuge à la base de la MONUSCO à Rwindi, a-t-elle ajouté.
Mme Tremblay a souligné que la MONUSCO appelait à la cessation des hostilités et soutenait pleinement les initiatives régionales pour parvenir à la paix.
Selon des rapports qui ont été publiés, près de 270 civils ont été tués la semaine dernière dans les hostilités qui touchaient la province du Nord-Kivu, dans l’est de la RDC.
Avec Xinhua News