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Cameroun: des élèves interpellés avec drogue et armes blanches dans certains lycées de Yaoundé

Une quarantaine d’élèves ont été interpellés en possession de drogues et d’armes blanches au lycée bilingue de Nkol-Eton ainsi qu’aux lycées techniques de Nsam et Charles Atangana.

A l’initiative du sous-préfet de Yaoundé 1er, Harouna Nyandji Mgbatou, une descente inopinée des forces de maintien, effectuée le 23 février 2021, a permis de mettre la main sur une quarantaine d’apprenants délinquants au lycée bilingue de Nkol-Eton ainsi qu’aux lycées techniques Charles Atangana et de Nsam. Ces derniers avaient en leur possession du cannabis, des stupéfiants et des armes blanches, notamment, machettes, couteaux et lames de rasoir.

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Ces élèves d’un autre genre, dont l’âge varie entre 13 et 14 ans, ont été envoyés depuis le 25 février 2021 au tribunal de première instance de Yaoundé-centre administratif pour être présentés au Procureur. Mais avant leur embarquement, il a été demandé la signature d’une décharge des leurs parents respectifs car ils sont encore des mineurs. « Pour les jeunes qui ont été interpellés et pris en flagrant délit, j’ai instruit l’enquête et le déferrement. (…) Certains seront traduits devant les tribunaux et iront en prison. J’ai rendu compte au préfet. Ces condamnations serviront d’exemple pour dissuader les autres », a indiqué le sous-préfet à la presse locale.

Et d’ajouter : « Avant mon arrivée, mon prédécesseur avait suffisamment sensibilisé, explique cette autorité. Il y a un temps pour la diplomatie et un autre pour l’action (…). J’ai prévenu les élèves, ils sont avertis. Ceux que nous allons prendre seront traités avec rigueur. ».

Rappelons que la consommation des drogues et autres stupéfiants ainsi que la criminalité au sein des établissements scolaires ont atteint la cote d’alerte depuis quelques années. Parmi les produits utilisés, des filons de cannabis. Mais aussi de la cocaïne et de l’héroïne. Le Tramol est le plus prisé car facilement accessible. Dans différents établissements où des enquêtes ont été ouvertes, il est établi que ces produits sont introduits soit par les commerçants habiletés à vendre des produits alimentaires, soit par les élèves clandestins et même d’autres régulièrement inscrits.  Selon certaines données, 21% de la population camerounaise a déjà expérimenté une drogue dure, 10% sont des usagers réguliers dont 60% de jeunes âgés de 20 à 25 ans.

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