Ukraine: De nombreux combattants encore à Azovstal malgré les redditions
par Guy Faulconbridge
LONDRES (Reuters) – Des centaines de combattants ukrainiens restaient retranchés jeudi dans les galeries souterraines de l’aciérie Azovstal de Marioupol, dans le sud-est de l’Ukraine, alors qu’un sort incertain attend les quelque 1.700 autres qui ont rendu les armes.
Si cette dernière poche de résistance venait à céder, ce serait la fin d’un siège destructeur de plusieurs semaines, devenu le symbole de l’invasion russe lancée le 24 février.
Le nombre de combattants, pour la plupart membres de l’unité Azov, qui demeurent dans ce vaste complexe industriel datant de l’ère soviétique est incertain.
Selon le ministère russe de la Défense, 771 combattants supplémentaires se sont rendus, portant à 1.730 le nombre total de ceux qui se sont livrés aux forces russes depuis lundi.
Les responsables ukrainiens ont refusé de commenter publiquement le sort des combattants, affirmant que cela pourrait compromettre ce qu’ils présentent pour leur part comme un processus d’évacuation.
Denis Pouchiline, dirigeant de la république autoproclamée de Donetsk, soutenue par la Russie, a dit jeudi que plus de la moitié des combattants ukrainiens retranchés dans l’aciérie avaient rendu les armes et que ceux qui sont indemnes avaient été emmenés dans une colonie pénitentiaire à Olenivka, localité sous contrôle russe.
« Plus de la moitié sont déjà partis, plus de la moitié ont déposé les armes », a-t-il déclaré à la chaîne de télévision en ligne Soloviov Live.
« Qu’ils se rendent, qu’ils vivent, qu’ils fassent honnêtement face aux accusations pour tous leurs crimes », a-t-il dit.
CONVENTIONS DE GENÈVE
La prise de Marioupol, ville bordant la mer d’Azov, permettrait à la Russie de consolider une voie terrestre reliant la péninsule de Crimée et les régions séparatistes pro-russes de l’est de l’Ukraine.
Selon Denis Pouchiline, il resterait 200.000 personnes à Marioupol, qui comptait environ 430.000 habitants avant la guerre.
Interrogé au sujet d’une possible reddition du commandant adjoint du régiment ukrainien Azov, Sviatoslav Palamar, Denis Pouchiline n’a pas souhaité commenter.
Le Kremlin a dit que les combattants seraient traités conformément aux règles internationales, mais des parlementaires russes exigent qu’ils soient jugés, voire condamnés à mort.
Le Comité international de la Croix-Rouge (CIRC) a déclaré avoir enregistré les personnes qui se sont rendues afin de pouvoir les suivre et s’assurer que leurs familles puissent rester en contact avec elles.
Il a explicitement fait référence aux conventions de Genève relatives au traitement des militaires et civils capturés.
« En vertu des Conventions de Genève de 1949, le CICR doit avoir un accès immédiat à tous les prisonniers de guerre dans tous les lieux où ils sont détenus », a-t-il dit.
« Le CICR doit être autorisé à s’entretenir sans témoin avec les prisonniers de guerre, et la durée et la fréquence de ces visites ne doivent pas être indûment limitées », a-t-il ajouté.
(Reportage Guy Faulconbridge; version française Valentine Baldassari et Diana Mandiá, édité par Sophie Louet)
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