Mis en cause, Eric Coquerel dément tout comportement déplacé avec les femmes
PARIS (Reuters) – Le député LFI-Nupes Eric Coquerel, président de la commission des Finances de l’Assemblée nationale, a démenti dimanche sur BFM TV tout comportement déplacé envers les femmes.
« Je n’ai jamais commis ces comportements », a-t-il déclaré.
« Je nie tout ce qui pourrait s’apparentait à des gestes déplacés », a-t-il souligné, alors qu’une militante de gauche, Sophie Tissier, a annoncé sur Twitter avoir saisi dimanche le comité de suivi contre les violences sexistes et sexuelles de La France insoumise.
Elle explique vouloir « entériner » son « témoignage attestant des comportements inacceptables d’Eric Coquerel ». Elle affirme notamment avoir subi les « assauts déplacés » de l’élu en 2014 lors des universités d’été du Parti de gauche.
Eric Coquerel a dit contester ce signalement, « contradictoire dans le temps ».
Dans une tribune publiée dans Le Journal du Dimanche, l’élu de Seine-Saint-Denis rejetait déjà des « rumeurs infondées » et affirmait n’avoir « jamais exercé une violence ou une contrainte physique ou psychique pour obtenir un rapport ».
Eric Coquerel, élu jeudi à la tête de la commission des Finances, avait été mis en cause nommément le même jour sur RTL par la militante Rokhaya Diallo, qui déclare disposer de « plusieurs sources » sur son comportement avec les femmes.
Le comité de suivi contre les violences sexistes et sexuelles de LFI avait ensuite publié un communiqué dans lequel il déclarait n’avoir « reçu aucun signalement ».
(Rédigé par Sophie Louet)