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Le FLNC revendique l’attentat contre les villas de Pierre Ferracci

AJACCIO (Reuters) – Le FLNC (Front de libération nationale corse) dit du « 22 octobre » a revendiqué lundi un attentat à l’explosif qui a endommagé deux villas appartenant à l’homme d’affaires Pierre Ferracci, dont le fils est un proche d’Emmanuel Macron.

L’affaire a été confiée ce lundi au parquet national antiterroriste. 

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La résidence, qui a été ciblée par l’explosion de bonbonne de gaz, est située à Rondinara, un joyau de l’extrême sud de la corse, aujourd’hui classé zone remarquable. Sa construction a suscité les foudres des associations de défense de l’environnement qui ont demandé sa destruction en 2017.

La justice avait condamné en première instance le propriétaire à une amende d’un million d’euros mais sans exiger la destruction. Cette décision a toutefois été cassée par la cour de Cassation et le litige doit revenir devant une cour d’appel.

Dans un communiqué adressé à France 3 Corse Via Stella et Corse-Matin, le groupe clandestin, qui ne s’était pas exprimé depuis mai 2016, date de son retrait de la lutte armée, déclare : « la paix que nous voulons et que nous encourageons n’est pas la paix des cimetières des peuples disparus ».

Dénonçant la « méga grande distribution », l’organisation ajoute rejeter « le libéralisme décomplexé et triomphant symbolisé par un groupe d’une cinquantaine de chefs d’entreprise qui se projettent avec une arrogance même pas feinte en propriétaires de la Corse ».

Créé en 1976, le FLNC a connu de nombreuses divisions et était récemment composé de deux entités : la plus active et la principale, le FLNC, a annoncé son retrait en 2014 tandis que la branche du FLNC dite du 22 octobre vient de reprendre du service.

En quarante deux ans, plus de 10.000 attentats à l’explosif ont été perpétrés en Corse, dont 4.600 revendiqués, selon les services de l’Etat qui dénombrent trois attentats en 2019.

Si un reflux s’est opéré sur le terrain de la violence politique depuis 2015, date d’accès au pouvoir des nationalistes, celle-ci pourrait revenir au centre du débat politique dans la perspective des élections municipales.

Des élus nationalistes ont récemment dénoncé une « répression » après la mise en examen de sept personnes dans le cadre d’une enquête sur des attentats.

(Paul Ortoli, édité par Gwénaëlle Barzic)

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