Le président du Groupe de la Banque mondiale, David Malpass, s'exprime lors d'une conférence de presse à Washington, aux Etats-Unis, le 17 oct 2019. (Xinhua/Liu Jie)
David Malpass appelle le G20 à suspendre la dette jusqu’en 2021
Le président du groupe de la Banque mondiale, David Malpass, a appelé samedi les pays du Groupe des 20 (G20) à prolonger le délai de l’Initiative de suspension du service de la dette (ISSD) jusqu’à la fin 2021, qualifiant ce prolongement de facteur clé du renforcement de la reprise mondiale.
« Je vous exhorte à prolonger le délai de l’Initiative de suspension du service de la dette (ISSD) jusqu’à la fin 2021 et à vous engager à donner à l’initiative une portée aussi large que possible », a déclaré M. Malpass lors de la visioconférence des ministres des Finances et des gouverneurs de banques centrales du G20, selon un communiqué.
« Nous avons fait beaucoup de progrès avec l’ISSD en peu de temps, mais il reste encore beaucoup à faire », a déclaré le chef de la Banque mondiale.
M. Malpass a indiqué que la pandémie avait déclenché la « récession mondiale la plus profonde depuis des décennies » et ce qui pourrait s’avérer être « l’une des plus inégales » en termes d’impact.
« Pour les pays les plus pauvres, la pauvreté augmente rapidement, les revenus médians diminuent et la croissance est profondément négative », a-t-il déclaré. « Le fardeau de la dette, déjà insoutenable pour de nombreux pays, atteint des niveaux de crise. »
Même avec ces mesures immédiates (une suspension plus longue des paiements de la dette, une portée de l’ISSD qui comprend plus de dette et plus de créanciers bilatéraux officiels, la participation des créanciers commerciaux et les importants flux nets positifs de la Banque mondiale), bon nombre des pays les plus pauvres ne seront pas en mesure de rendre le fardeau de la dette qui en résulte durable à moyen terme, a noté M. Malpass.
« On s’attend à ce que les répercussions économiques de la pandémie infligent des cicatrices durables à la croissance via la baisse des investissements, l’érosion du capital humain et le retrait des liens commerciaux et d’approvisionnement mondiaux », a-t-il averti.
Le président de la Banque mondiale a exhorté le G20 à « ouvrir la porte à des consultations » sur le surendettement lui-même et sur des moyens efficaces de réduire la valeur actualisée nette de la dette bilatérale officielle et commerciale pour les pays les plus pauvres.
Il a noté que le processus de règlement de la dette devrait être amélioré.
« A plus long terme, les droits des créanciers ont souvent préséance sur la population des pays débiteurs, ce qui ajoute à la difficulté des règlements de la dette », a-t-il déclaré. « La communauté internationale doit reconnaître ce déséquilibre si nous voulons parvenir à des résolutions efficaces de la dette ou ajuster le processus d’une manière qui encourage de bons résultats. »
M. Malpass a également souligné l’importance de la transparence de la dette, notant que les créanciers devaient évaluer pleinement la viabilité de la dette de leurs emprunteurs potentiels, que les citoyens devaient être en mesure d’évaluer leurs dirigeants pour la dette qu’ils assument, et que les emprunteurs devaient concevoir des stratégies reposant sur une compréhension claire de leur dette.
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