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COP26 : Le monde fait une nouvelle tentative pour éviter une catastrophe climatique

par Mark John, Kate Abnett et Valerie Volcovici

GLASGOW (Reuters) – Les dirigeants du monde entier se rendront dimanche à Glasgow, en Ecosse, pour participer à la Conférence des Nations unies sur le climat (COP26), présentée comme la dernière occasion de sauver la planète des effets désastreux du changement climatique.

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Retardée d’un an en raison de la pandémie de coronavirus, la COP26 vise à maintenir l’objectif de limiter l’élévation des températures sous les 1,5 degrés Celsius – la limite qui, selon les scientifiques, permettrait d’éviter les conséquences les plus destructives du changement climatique.

Pour atteindre cet objectif, fixé lors de la COP21 qui s’était tenue à Paris en 2015, il faudra un élan politique et des efforts diplomatiques considérables pour compenser l’insuffisance des actions et les promesses vides qui ont caractérisé la majeure partie de la politique climatique mondiale.

La conférence doit permettre d’obtenir des engagements plus ambitieux pour réduire davantage les émissions, de bloquer des milliards de dollars de financement pour le climat et de finaliser les règles de mise en oeuvre de l’accord de Paris avec le consentement unanime des quelque 200 pays qui l’ont signé.

« Soyons clairs : il existe un risque sérieux que Glasgow ne tienne pas ses promesses », a déclaré la semaine dernière le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, aux dirigeants des pays du Groupe des 20 (G20).

« Même si les récents engagements étaient clairs et crédibles – et certains d’entre eux soulèvent de sérieuses questions – nous nous dirigeons toujours vers une catastrophe climatique. »

Les engagements actuels des pays en matière de réduction des émissions entraîneraient une augmentation de la température moyenne de la planète de 2,7 degrés au cours du siècle, ce qui, selon les Nations unies, aggraverait les destructions que le changement climatique provoque déjà en intensifiant les tempêtes, en exposant davantage de personnes à des chaleurs et des inondations mortelles, en tuant les récifs coralliens et en détruisant les habitats naturels.

Les signaux envoyés avant la COP26 ont été mitigés. La semaine dernière, un nouvel engagement de la Chine, premier émetteur mondial, a été qualifié d’occasion manquée. Les annonces de la Russie et de l’Arabie saoudite ont également été peu convaincantes.

Après une absence de quatre ans sous la présidence de Donald Trump, la COP26 signe le retour des Etats-Unis, première économie mondiale, à la table des négociations.

Mais comme de nombreux dirigeants mondiaux, le président américain Joe Biden arrivera à la conférence de Glasgow sans législation ferme pour lui permettre de tenir ses promesses concernant le climat.

Les chefs d’Etat et de gouvernement du G20, qui se réunissent à Rome ce week-end, déclarent vouloir limiter le réchauffement de la planète à 1,5 degrés, sans toutefois prendre d’engagements fermes, selon un projet de déclaration consulté par Reuters.

Les pays du G20, dont font notamment partie le Brésil, la Chine, l’Inde, l’Allemagne et les Etats-Unis, sont responsables d’environ 80% des émissions mondiales de gaz à effet de serre, mais les espoirs que la réunion de Rome puisse ouvrir la voie à un succès en Ecosse ont considérablement diminué.

(Avec Nina Chestney; version française Camille Raynaud)

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