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En meeting, Emmanuel Macron vante un projet « de justice » et attaque les extrêmes

A une semaine du premier tour de l’élection présidentielle, Emmanuel Macron a tenté samedi de donner un élan à sa campagne lors d’un meeting pendant lequel il a égréné son projet, attaqué l’extrême droite et défendu les valeurs de la France, « meilleure réponse aux défis des temps ».

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En recul ces derniers jours dans les sondages, même s’il reste en tête avec environ 26% des voix devant Marine Le Pen, la candidate du Rassemblement national, créditée d’environ 20%, le président sortant a invité quelque 30.000 militants réunis à l’Arena de La Défense, près de Paris, à « voir grand » et à « tenir cette promesse française de justice, de progrès ».

Il reste huit jours « pour convaincre, pour mobiliser », a-t-il lancé. « Travail, humanisme, progrès, voilà ce que nous voulons faire ensemble, voilà ce qui nous rend fiers, si fiers d’être Français. »

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Entre deux prises de parole du président-candidat, qui a parlé deux heures durant, des extraits du quinquennat finissant ont été diffusés sur des écrans géants.

« Et un, et deux, et cinq ans de plus », « Macron président », a scandé la foule durant le discours prononcé sur une scène centrale, devant laquelle avaient pris place parlementaires et membres du gouvernement.

« Je ne me résoudrai jamais à ce qu’on puisse faire des économies au détriment des Français les plus précaires, les plus modestes tandis que d’autres fraudent, c’est injuste », a dit Emmanuel Macron au début de son intervention, avant de rappeler les mesures de son programme présentées en conférence de presse le 17 mars.

« Comme vous, je vois encore tant de vies empêchées, je sais toutes les lenteurs qui alimentent l’impatience, tant de blocages qui nourrissent la colère », a-t-il dit, insistant sur les mesures sociales à l’adresse d’un électorat de gauche où beaucoup le jugent trop libéral.

Evoquant les graves dysfonctionnements dans les Ehpad, il s’est même inspiré d’un slogan du Nouveau parti anticapitaliste (NPA), représenté cette année à la présidentielle par Philippe Poutou, et avant lui par Olivier Besancenot, en déclarant : « Nos vies, leurs vies, valent plus que tous les profits ».

Remettant la barre à droite, le président a assumé de demander aux Français de « travailler plus », fixant comme objectif d’atteindre le plein emploi.

« Il n’y a pas d’Etat social, pas d’Etat providence, s’il n’y a pas un Etat productif fort (…) qui crée de la richesse pour pouvoir la redistribuer », a-t-il expliqué, réaffirmant qu’il n’augmenterait pas les impôts.

CONTRE « LE GRAND RABOUGRISSEMENT »

Après un quinquennat marqué notamment par une pandémie et le retour de la guerre en Europe, « nous ne sommes plus les mêmes », a dit Emmanuel Macron.

Alors que la France assure la présidence tournante du Conseil européen, il a prononcé un vibrant plaidoyer en faveur de l’Europe, dénonçant, à l’adresse de l’extrême droite, ceux qui lui préfèrent « le grand rabougrissement. »

Emmanuel Macron a aussi défendu les valeurs nationales, vantant « la force inspirante de la liberté », « le goût de l’égalité », « la force tranquille de la fraternité » et, « face au fanatisme islamiste qui sème la mort, (…) la vigueur apaisée de la laïcité ».

« Liberté, égalité, fraternité, laïcité : nos valeurs sont les meilleures réponses aux défis des temps, elles sont profondément modernes », a-t-il dit. « Elles doivent être défendues sans relâche, une conquête de chaque matin. »

Emmanuel Macron a plaidé pour l’unité du pays face au « danger extrémiste ».

« La France est un bloc. On ne trie pas, on ne choisit pas, on la prend comme elle est ! », a-t-il dit. « La mobilisation c’est maintenant, le combat c’est maintenant. C’est le combat du progrès contre le repli, du patriotisme et de l’Europe contre les nationalistes. »

A l’approche du vote, le chantre du « en même temps » a lancé un appel à d’autres courants, « de la social-démocratie au gaullisme en passant par l’écologie. Depuis le début, nous n’avons qu’un parti, c’est notre pays, notre volonté d’agir, de porter nos valeurs. »

Parmi les militants venus écouter le président, Martin Rochepeau, étudiant de 22 ans, a dit à Reuters avoir apprécié « un discours qui témoignait de la volonté d’Emmanuel Macron de détailler ce qu’il compte mettre en oeuvre, mais qui manquait de souffle. »

(Reportage Elizabeth Pineau et Michel Rose, édité par Tangi Salaün)

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En raison de sa foi chrétienne active, Ajay a déjà été arrêté plusieurs fois par la police. csi
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