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L’unité apporte le confort – Bishop Adama Ouedraogo

« De même, si deux couchent ensemble, ils auront chaud; mais celui qui est seul, comment aura-t-il chaud? » La pensée de l’Ecclésiaste (4 :11) rejoint celle du Créateur.

En Eden, Dieu s’était déjà dit en lui-même qu’il n’était pas bon que l’homme soit seul, il n’est pas bon qu’Adam soit seul. Il avait tout mis à sa portée. Tous les animaux de la création l’environnaient, mais malgré tout, Adam était seul, il n’avait pas un seul compagnon. C’est alors que Dieu a décidé de lui créer une aide semblable, une aide qui lui convienne, un vis-à-vis.

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Vous noterez qu’en tant qu’être humain nous ne pouvons pas prendre de plaisir avec les animaux. Bien qu’aujourd’hui, ce soit un modèle que la société normalise, approuve et encourage, cela reste une pratique anormale. Fermons cette parenthèse et poursuivons avec Adam et la future fin de son célibat.

Une fois que Dieu eut fini de créer la femme, Adam s’est réveillé. Il ne voyait plus ni la beauté, ni la grandeur, ni la splendeur de la création. Il n’avait d’yeux que pour cette nouvelle créature, qui cette fois-ci était l’os de ses os, la chaire de sa chaire : Eve. On peut imaginer qu’il s’est dit :

« Waaaooouh, ce coup-ci Dieu a finalement très bien fait les choses! »

Si 2 personnes dorment ensemble, ils auront chaud. Rester seul ne peut être un choix personnel ou volontaire. Le célibat est un don de l’Esprit. Si on se force à être seul en comptant sur nos propres forces, nous commettrons des dégâts irréparables. C’est une certitude. Certains diront alors : je veux bien me mettre en couple mais je ne trouve personne, ou encore, il n’y a plus d’hommes, plus de femmes qui en valent la peine sur le marché.

À vrai dire, celui qui cherche à se marier et dit avoir du mal à trouver chaussure à son pied, c’est qu’il cherche mal. Dieu nous envoie toujours la bonne personne, mais nous avons tendance à multiplier les candidats par zéro, sans distinction. Faisons attention, homme comme femme, parce que la vie est faite de saisons. On peut rencontrer la personne appropriée, celle qui nous est destinée, et avec nos raisonnements tordus, laisser notre saison passer. Lorsque la saison passe, elle est passée… Je dois semer au bon moment, afin de récolter au bon moment. La nature nous enseigne.

Je dois être capable de discerner les temps, et saisir la saison qui est la mienne. Pour y arriver, une véritable communion avec le Saint-Esprit est un ‘‘must have’’. Il faut que je sois en contact avec lui, afin d’être assuré de ne pas rater ma saison. Je dois aussi être alerte, car je peux recevoir le bon colis dans le mauvais emballage. Si je n’ouvre pas mon colis, je ne saurais pas ce qui est à l’intérieur. Ce qui est précieux est parfois emballé dans un simple mouchoir, un journal, un morceau de papier chiffonné, des contenants insignifiants, qui n’ ont l’air de rien, mais renferment pourtant des trésors.

C’est pareil avec les femmes et les hommes. Cherchons à creuser, à voir au-delà de ce qui frappe aux yeux… à regarder l’avenir qu’il y a dans la personne. Nous devons considérer et respecter les gens que nous rencontrons. On ne qualifie pas quelqu’un par son apparence. De même, on ne disqualifie pas une personne sur cette seule base. L’habit ne fait pas le moine, dit-on. On ne sait jamais.

« Quand 2 personnes couchent ensemble, elles auront chaud, malheur à celui qui est seul. »

En effet, l‘unité procure le confort, le confort d’être ensemble, le confort dans l’intimité.

La saison qu’on peut être certain de ne jamais rater, c’est bien l’hiver. On n’y coupera pas, il y a des hivers dans la vie. Le célibat est comme l’hiver, il nous met dans une condition peu enviable, voire détestable sous certains aspects.

Au printemps, le ciel s’éclaircit, les fleurs fleurissent, les températures s’adoucissent. En été, le temps est agréable, ensoleillé, tout va bien. Quand vient l’automne, les couleurs sont belles, mais tout tombe à terre et la vie tend à disparaître peu à peu. C’est alors que l’hiver fait son entrée…

En plein l’hiver, il est important d’avoir quelqu’un pour t’encourager, t’exhorter à rester positif. C’est nécessaire d’avoir une personne présente pour te dire : réveille-toi et ressaisis-toi parce que tu sombres! Ne te laisses pas aller. Ça ne va pas aujourd’hui mais tous les hivers ont une fin. Il n’y a pas un hiver qui dure 12 mois. Il a sa fin dès son commencement !

Le Psaume 46:9-11 nous décrit l’hiver comme un temps de guerre, un temps difficile à traverser, un temps où l’on doit marquer une pause. En hiver, je dois prendre un temps d’arrêt pour contempler les œuvres de l’Eternel, et cesser de me lamenter sur mon triste sort. Peu importe mes circonstances, il est Dieu. « Arrêtez, et sachez que je suis Dieu ». Je dois décider de lever mes regards pour compter les bienfaits de Dieu, et me souvenir des réalisations de sa main puissante et agissante dans ma vie.

Pour Esaïe, dans son chapitre 30 au verset 15, l’hiver est un temps de repos, de ressourcement et de restauration. Dieu fait tout mourir, car il prépare la nature à une nouvelle naissance, une nouvelle saison. « Car ainsi a parlé le Seigneur, l’Éternel, le Saint d’Israël: C’est dans la tranquillité et le repos que sera votre salut, C’est dans le calme et la confiance que sera votre force.

Mais vous ne l’avez pas voulu! »

La nature se repose alors, nous aussi, prenons exemple, et reposons-nous.

Dans le psaume 23, nous avons la garantie que Dieu nous fait reposer dans de verts pâturages, près des eaux paisibles et qu’il restaure notre âme. Toutefois, soyons aussi prêts à traverser la vallée de l’ombre de la mort, et à faire face à nos adversaires. Ce sont les hivers de nos vies.

 

L’hiver est aussi un temps de purification. Les températures extrêmes exterminent certains microbes. Cette saison a son utilité quoiqu’on en pense. Le grand air se trouve sur les hauteurs. On parle de l’air pur des montagnes, que plusieurs recherchent, or il y fait froid et l’environnement peut y être hostile. Malgré tout, les hommes se risquent à grimper jusqu’aux plus hauts sommets.

A la fin de l’automne, on moissonne sur les champs de maïs et de blé. En hiver, on laboure, on retourne le sol pour que les souches restées, retournent à la terre et produisent leurs fruits au temps convenable. Il faut que la semence soit enfouie dans la terre, se décompose, qu’elle meure, qu’elle devienne l’engrais indispensable à sa renaissance. Comme dans la vie, nous avons des embûches qui se dressent sur notre chemin, semblables à ces souches, qui nous empêchent d’avancer, de progresser. Dieu envoie ses anges labourer le champ qu’est ma vie, afin que je renaisse, que quelque chose de nouveau change mon histoire. La parole de Dieu nous exhorte en ces termes : « Humiliez-vous donc sous la puissante main de Dieu, afin qu’il vous élève au temps convenable » dans 1 Pierre 7 :5. L’hiver est le temps où Dieu nous sanctifie, nous purifie.

Enfin, l’hiver est un temps d’émondage. Il y a un temps où l’on taille les arbres et la vigne, on coupe les branches inutiles et on émonde les bonnes branches pour qu’elles donnent encore plus de fruits. Jean 15 :2 nous dit « Tout sarment qui est en moi et qui ne porte pas de fruit, il le retranche; et tout sarment qui porte du fruit, il l’émonde, afin qu’il porte encore plus de fruits».

Dieu supprime tout ce qui est inutile dans ma vie, ce qui freine mon évolution. L’Eternel me débarrasse de tout ce qui m’empêche de produire du bon fruit, ce qui entrave ma croissance spirituelle et m’empêche d’entrer dans l’héritage qu’Il a préparé pour moi.

Lorsqu’on coupe et taille un arbre, on voit la sève. Et il est un temps où la sève coule abondamment. Voyons la sève comme les larmes de l’arbre pour une meilleure compréhension. Si l’arbre est taillé en hiver, le grand froid a pour conséquence de glacer, figer, assécher la sève et il en coule alors moins. Dieu me taille en hiver pour que je pleure le moins possible… Quelque soit la douleur, je dois accepter de couper ma main droite et la jeter loin de moi, si elle est pour moi une occasion de chute comme Mathieu 5:30 le dit. C’est difficile mais c’est pour mon bien.

L’hiver c’est un temps de taille mais aussi d’humiliation. La vigne est non seulement taillée et émondée, mais ses sarments sont également attachés avec des fils de fer, les uns aux autres. Ainsi, la branche n’est pas ballotée au gré du vent, ses fleurs ne tombent pas, et le raisin est bon. Ces fils de fer assurent le maintien et la stabilité du sarment et lui permettent de porter plus de fruits sans tomber. Ils empêchent le sarment de pousser trop haut, car plus la vigne est haute, moins elle produit.

C’est ce que Dieu veut faire dans nos vies. Comme le sarment est soumis au fer, je dois aussi me soumettre à l’autre, à l’autorité, à la parole et aux commandements de Dieu. Je dois être humble et éviter de chercher à monter haut par moi-même. Seul Dieu élève. On peut être heureux de son élévation à condition qu’elle vienne de Dieu.

En cette année 2021, que le Seigneur nous émonde, qu’Il nous attache au cep et les uns aux autres, pour que nous portions plus de fruits. Personne ne se suffit à lui-même.

L’église a besoin de tous les bras. Les anciens de l’Église aussi bien que les derniers arrivants, toutes les mains sont utiles pour faire avancer l’œuvre. Que Dieu nous aide à nous comprendre, à nous accueillir, nous accepter, nous respecter, nous donner la main d’association et travailler ensemble, pour que le royaume de Dieu grandisse.

Rien ne vaut la chaleur, le réconfort et le confort que nous trouverons dans l’unité.

Pasteur Titulaire 
Centre Chrétien International « El Shaddaï » Luxembourg

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