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Wall Street attendue en légère hausse, records en Europe

PARIS (Reuters) – Wall Street est attendue en légère hausse et les Bourses européennes, à l’exception de Londres, progressent modérément lundi à mi-séance après de nouveaux plus hauts, la publication de bonnes statistiques chinoises prenant le pas sur les incertitudes sur l’inflation et la pandémie de COVID-19.

Les futures sur indices new-yorkais signalent une ouverture en hausse de 0,3% pour le Dow Jones et de 0,2% pour le Nasdaq et le S&P-500.

À Paris, le CAC 40 gagne 0,49% à 7.126,03 vers 12h40 GMT après un pic à 7.128,04. À Francfort, le Dax prend 0,18% et a également atteint un plus haut absolu. A Londres, le FTSE cède 0,17%, pénalisé par le repli des valeurs minières après l’accord final à la COP26.

L’indice paneuropéen FTSEurofirst 300 est en hausse de 0,04%, l’EuroStoxx 50 de la zone euro de 0,16% et le Stoxx 600, qui a inscrit un record en séance, avance de 0,11%.

Malgré les inquiétudes suscitées par une hausse des prix plus longue que prévu, les principaux indices évoluent proches de leurs niveaux record, la publication dans la matinée d’indicateurs supérieurs aux attentes en Chine ayant rassuré sur le rythme de croissance de la deuxième économie mondiale.

Le marché reste dans l’ensemble soutenu par l’augmentation supérieure au attentes des bénéfices des entreprises dans un contexte de soutien monétaire, a commenté Neil Wilson, analyste chez Markets.com.

« La politique monétaire reste incroyablement accommodante et bien que l’inflation soit élevée, le marché pense que la Réserve fédérale et les autres [banques centrales] ne craqueront pas en relevant les taux précocement ou radicalement et que l’inflation est probablement transitoire », a déclaré l’analyste.

Même si l’inflation devrait s’installer plus durablement qu’attendu initialement, un resserrement de la politique monétaire en zone euro pourrait s’avérer contre-productif et nuire à la reprise économique, a réaffirmé Christine Lagarde, la présidente de la Banque centrale européenne.

Les investisseurs gardent par ailleurs un oeil vigilant sur l’évolution défavorable de la pandémie de COVID-19 en Europe qui oblige plusieurs pays à mettre en place ou à envisager de nouvelles restrictions sanitaires.

Les investisseurs seront également attentifs au sommet virtuel, prévu mardi matin heure de Pékin, entre les présidents américain et chinois qui pourrait notamment porter sur la question sensible de Taïwan.

VALEURS EN EUROPE

En tête du CAC 40, BNP Paribas gagne plus de 3,5% à la suite d’informations de Reuters selon lesquelles l’établissement français travaille avec des banques conseil sur une possible vente de sa filiale américaine Bank of the West.

Airbus prend 2,35% après avoir signé un contrat avec les compagnies d’Indigo Partners pour 255 avions A321 d’un montant de plusieurs milliards de dollars.

Dans le reste de l’Europe, Royal Dutch Shell s’octroie 1,56% après avoir annoncé son intention de déplacer son siège social de La Haye à Londres et de simplifier sa structure d’entreprise.

Ahold Delhaize avance de 2,20% après avoir annoncé son intention de scinder son activité de vente en ligne Bol.com en vue d’une introduction en Bourse.

Toujours à Amsterdam mais en baisse, Philips – qui a lancé en septembre un rappel massif de respirateurs artificiels et d’équipements à cause d’un défaut de fabrication – chute de 10,97% après avoir annoncé des discussions avec les autorités américaines à la suite d’une nouvelle inspection de l’un de ses sites.

Au niveau sectoriel, les groupes ArcelorMittal, BHP Group et Glencore cèdent de 1,50% à 2,18% après l’accord de la Conférence des Nations unies sur le climat appelant à réduire le recours aux combustibles fossiles, principale cause du réchauffement climatique d’origine humaine.

CHANGES

L’indice dollar, qui mesure les variations du billet vert contre des devises internationales, est en très léger repli après avoir atteint vendredi son plus haut niveau depuis près de 16 mois, les cambistes attendant désormais de nouvelles indications de la Réserve fédérale sur la politique de taux.

Le dollar a été soutenu une partie de la semaine dernière par des spéculations sur une hausse de taux de la Fed après que les prix à la consommation ont augmenté en octobre au rythme annuel le plus rapide depuis 1990, remettant en question le caractère transitoire de l’inflation défendu par l’institution.

L’euro est stable, à 1,1447 dollar.

TAUX

Les rendements obligataires en zone euro se stabilisent après avoir reculé en début de séance alors que les émissions diminuent avec la fin d’année et que la demande d’actifs sûrs augmente.

Le marché est également marqué par l’augmentation des cas de COVID-19 dans plusieurs pays européens qui entraîne la réintroduction de mesures sanitaires.

Le rendement du Bund à dix ans a reculé jusqu’à -0,290%, un creux de cinq jours, avant de revenir à -0,26%.

Aux Etats-Unis, le rendement des Treasuries à dix ans perd deux points de base, à 1,5579%.

PÉTROLE

Le marché du pétrole recule par craintes d’une augmentation de l’offre avec des spéculations sur l’utilisation des réserves stratégiques aux Etats-Unis pour faire baisser les prix.

Le baril de Brent cède 1,55% à 80,9 dollars et le brut léger américain 1,52% à 79,56 dollars.

(Laetitia Volga, édité par)

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