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Les actions montent et les taux reculent après l’inflation américaine

par Laetitia Volga

PARIS (Reuters) – Les Bourses européennes ont terminé dans le vert mercredi tandis que Wall Street progressait, les données sur l’inflation américaine, moins élevées que prévu, apaisant les craintes d’une remontée de taux de la Réserve fédérale de forte ampleur lors de sa prochaine réunion en septembre.

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À Paris, le CAC 40 a gagné 0,52% à 6.523,44 points. Le Footsie britannique a pris 0,25% et le Dax allemand a avancé de 1,23%.

L’indice EuroStoxx 50 a fini en hausse de 0,91%, le FTSEurofirst 300 de 0,68% et le Stoxx 600 de 0,89%.

Au moment de la clôture en Europe, Wall Street était orientée en nette hausse: le Dow Jones gagnait 1,54%, le Standard & Poor’s 500 1,94% et le Nasdaq Composite 2,58%.

Les prix à la consommation (CPI) aux Etats-Unis ont stagné en juillet et affichent une hausse de 8,5% sur un an alors que le consensus Reuters tablait sur une augmentation de 0,2% d’un mois sur l’autre et de 8,7% en rythme annuel.

Les contrats à terme sur le taux des fonds fédéraux reflètent désormais la probabilité que la banque centrale américaine relèvera l’objectif de taux des « fed funds » de 50 points de base en septembre (entre 2,75% et 3%), et non plus de 75 points de base comme estimé avant la publication des chiffres de l’inflation.

La lutte de la Fed contre l’inflation galopante est pourtant loin d’être terminée et les responsables de l’institution pourraient hésiter à lever le pied sur le rythme et l’ampleur du resserrement monétaire, soulignent certains stratèges.

« Dans l’ensemble, les prix restent trop élevés », a écrit Rubeela Farooq, chez High Frequency Economics. « Couplées à la croissance de l’emploi et des salaires, les données de l’inflation soutiennent les arguments en faveur d’une autre hausse importante des taux en septembre. »

Charles Evans, le président de l’antenne de la Fed de Chicago, a souligné que l’inflation restait à un niveau « inacceptable » et que la Fed devra poursuivre son durcissement monétaire pour porter le taux des « fed funds » probablement dans la fourchette 3,25%-3,5% d’ici la fin de l’année.

VALEURS

En Bourse, les secteurs défensifs ont figuré parmi les plus fortes baisses, celui de la santé reculant de 0,88% et celui des services aux collectivités de 0,51%.

Dans l’actualité des entreprises, le distributeur Ahold Delhaize a grimpé de 7,57% à Amsterdam après avoir à nouveau relevé sa prévision de bénéfice par action annuel.

TAUX

Les statistiques de l’inflation américaine se sont traduites par un recul des rendements obligataires, avec le reflux des anticipations d’une forte hausse de taux de la Fed en septembre.

Le rendement des bons du Trésor américain à dix ans a atteint un plus bas à 2,674% avant de revenir autour de 2,76%, en baisse de trois points de base.

Le marché européen a suivi le mouvement: le rendement à dix ans allemand a reculé jusqu’à 0,837%, un plus bas depuis le 5 août, avant de réduire ses pertes.

Selon les données de Refinitiv, les marchés monétaires intègrent toujours une probabilité de 100% d’un relèvement de 50 points de base des taux directeurs de la Banque centrale européenne en septembre mais les investisseurs jugent maintenant que la remontée des taux sera de 106 points de base d’ici décembre, contre 113 pdb avant la publication de l’inflation aux Etats-Unis.

« Il y a suffisamment de différence dans les pressions inflationnistes entre les Etats-Unis et la zone euro pour que les attentes à court terme concernant la BCE ne changent pas beaucoup », a déclaré Peter Mccallum, stratège chez Mizuho.

CHANGES

Le dollar chute de 1,34% face à un panier de devises de référence (+0,02%) suite aux chiffres de l’inflation américaine, ce qui permet à l’euro d’atteindre un pic de cinq semaines face au billet vert à 1,0331.

La livre sterling est tombée en séance à son plus bas niveau depuis le 26 juillet face à l’euro après une information de l’agence Bloomberg selon laquelle le gouvernement britannique envisage de planifier des coupures d’électricité pour l’industrie et les ménages en janvier en cas d’un hiver très froid et d’une pénurie de gaz.

PÉTROLE

Les prix du pétrole se stabilisent après avoir baissé en raison de la reprise des livraisons de brut sur l’oléoduc Druzhba reliant la Russie à plusieurs pays d’Europe centrale et l’annonce par l’agence américaine d’information sur l’énergie d’une augmentation plus importante que prévu des stocks de brut aux Etats-Unis la semaine dernière.

Le Brent est inchangé à 96,3 dollars le baril et le brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) se traite à 90,67 dollars.

(Rédigé par Laetitia Volga, édité par Matthieu Protard)

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