Rechercher sur le site

Entrez les mots-clés dans la boîte ci-dessous :

Vous aimez nous lire?

Soutenez-nous !

La prudence domine avant l’inflation américaine

par Claude Chendjou

PARIS (Reuters) – Wall Street est attendue en léger rebond mercredi, tandis que les Bourses européennes, qui avaient clôturé la veille en territoire positif, repartent à la baisse à mi-séance, dans un contexte global de prudence sur les marchés d’actions avant la publication des chiffres mensuels des prix à la consommation aux Etats-Unis.

Ce message vous a fait du bien ? Soutenez la chaîne Chrétiens TV à partir de 5 euros par mois

Les futures sur indices new-yorkais signalent une ouverture de Wall Street en hausse de 0,16% pour le Dow Jones et le Standard & Poor’s 500, tandis que le Nasdaq pourrait rebondir de 0,27%.

À Paris, le CAC 40 fléchit de 0,67% à 6.003,45 vers 11h00 GMT. À Francfort, le Dax cède 0,9% et à Londres, le FTSE abandonne 0,74%.

L’indice paneuropéen FTSEurofirst 300 reflue de 0,74%, l’EuroStoxx 50 de la zone euro de 0,85% et le Stoxx 600 de 0,76%.

L’indice des prix à la consommation aux Etats-Unis (CPI) pour le mois de juin, qui sera publié à 12h30 GMT, est attendu en hausse de 1,1% sur un mois et en progression de 8,8% en rythme annuel, selon le consensus Refinitiv, ce qui constituerait un nouveau plus haut de 40 ans, ouvrant ainsi la voie à une possible accélération de la remontée des taux d’intérêt au risque de plonger l’économie en récession.

« Si cela (un chiffre d’inflation élevée) se produit aujourd’hui, cela pourrait rendre le marché obligataire un peu nerveux à nouveau, inverser davantage la courbe des taux américains (entre le deux ans et le dix ans) et précipiter l’euro rapidement vers la parité », prédit Kit Juckes, économiste chez Société Générale.

Les marchés anticipent un relèvement du coût du crédit de 75 points de base à l’issue de la réunion de politique monétaire de la Fed les 26-27 juillet, ce qui constituerait une troisième hausse consécutive.

Le Fonds monétaire international (FMI) a par ailleurs révisé à la baisse sa prévision de croissance de l’économie américaine à 2,3% cette année et à seulement 1,0% l’an prochain.

Dans les autres indicateurs économiques du jour, l’inflation en juin a été confirmée à 8,2% sur un an en Allemagne et à 6,5% en rythme annuel en France..

La hausse plus forte que prévu de la production industrielle de la zone euro en mai et les statistiques du commerce extérieur chinois, ressorties supérieures aux attentes au premier semestre, avec une croissance de 13,2% sur un an des exportations et une augmentation de 4,8% des importations, ont cependant un peu rassuré les investisseurs.

LES VALEURS À SUIVRE À WALL STREET

VALEURS EN EUROPE

Sur le Stoxx 600 paneuropéen, l’assurance (-1,34%), l’automobile (-1,50%) et la santé (-1,27%) accusent les plus fortes baisses sectorielles, tandis que l’immobilier (+0,74%) affiche la meilleure performance à la faveur d’achats à bon compte.

Renault, Stellantis et Volkswagen reculent respectivement de 1,24%, 1,56% et 0,67%, Axa et Munich Re abandonnent 2,02% et 1,08%, tandis que Sanofi cède 1,78%.

Le groupe pharmaceutique finlandais Orion, en hausse de 6,62%, est soutenu par l’annonce d’un accord de collaboration avec l’américain Merck.

L’action EDF, qui a clôturé mardi à 10,225 euros, est suspendue mercredi après une demande de l’énergéticien en ce sens dans l’attente des annonces du gouvernement sur le projet de renationalisation du groupe.

TAUX

L’inversion des rendements des bons du Trésor américain sur deux ans et sur dix ans, une anomalie considérée comme annonciatrice d’un risque accru de récession à un horizon de deux ans, se poursuit mercredi: le premier s’affichant à 3,0347% et le second à 2,9539%.

En Europe, le rendement du Bund allemand à dix ans est légèrement en hausse, à 1,1550%, après deux jours de nette baisse. Celui de son équivalent français de même échéance s’affiche à 1,6670%, en progression de 1,6 point de base.

CHANGES

L’euro, qui a frôlé mardi la parité avec le dollar à 1.00005, se traite mercredi à 1,0056 (+0,2%), mais pourrait fléchir si la hausse des prix à la consommation aux Etats-Unis accélère.

La monnaie unique européenne a perdu près de 12% depuis le début de l’année et est à un creux de 20 ans face au billet vert.

Le dollar, de son côté, est quasiment stable (-0,11%) face à un panier de devises de référence après ses récents records.

PÉTROLE

Les cours pétroliers repartent à la hausse mais le rebond est limité, l’Agence internationale de l’énergie (AIE) ayant déclaré mercredi que le marché mondial du brut « marchait sur une corde raide » entre la rareté de l’offre et la possibilité d’une récession, la hausse des prix et la détérioration des conditions économiques pesant déjà sur la demande.

Le Brent reprend 0,66% à 100,15 dollars le baril et le brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) 0,76% à 96,57 dollars, après avoir perdu respectivement 7,1% et 7,9% mardi.

(Rédigé par Claude Chendjou, édité par Jean-Stéphane Brosse)

tagreuters.com2022binary_LYNXMPEI6C0FJ-BASEIMAGE

Chrétiens TV

Les commentaires sont fermés.

 
        
                    
     

LES ARTICLES LES PLUS LUS