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Hausse en vue en Europe, regain d’optimisme sur l’Ukraine

Les principales Bourses européennes sont attendues en hausse lundi, l’espoir placé dans les négociations entre Russes et Ukrainiens et la baisse du pétrole favorisant les actions malgré la poursuite des combats, tandis que les marchés de taux et de devises se préparent aux réunions de politique monétaire des prochains jours aux Etats-Unis, au Royaume-Uni et au Japon.

Les contrats à terme sur indices suggèrent une progression de 1,3% pour le Dax à Francfort, de 0,25% pour le FTSE 100 à Londres et de 1,12% pour l’EuroStoxx 50. Quant au CAC 40 à Paris, il pourrait prendre jusqu’à 1% selon les premières indications disponibles.

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Alors que des combats meurtriers se poursuivent sur le territoire ukrainien, Kiev et Moscou ont dressé dimanche un constat positif de l’avancée de leurs discussions en vue de mettre fin au conflit armé sur le territoire ukrainien et une nouvelle session de négociation entre des délégations des deux camps en visioconférence doit débuter à 08h30 GMT.

La guerre en Ukraine reste le principal facteur influençant le sentiment de marché mais les investisseurs se positionnent aussi en fonction de la réunion de la Réserve fédérale américaine, qui devrait se conclure mercredi par la première d’une série de hausses de taux appelée à durer afin de juguler une inflation au plus haut depuis 40 ans.

Le consensus Reuters prévoit une hausse limitée à un quart de point de l’objectif de taux des fonds fédéraux (« fed funds ») mais certains tablent sur six autres relèvements d’ici la fin de l’année.

En Europe, la Banque d’Angleterre devrait augmenter une nouvelle fois jeudi son taux directeur, déjà relevé d’un quart de point en décembre comme en février.

Dans la zone euro, où le début de la hausse des taux devra encore attendre plusieurs mois, l’heure est à tenter de mesurer l’impact du conflit en Ukraine: la Banque de France estime ainsi que le conflit et ses répercussions sur les prix des matières premières pourraient amputer de deux points la croissance française tout en dopant l’inflation.

A WALL STREET

La Bourse de New York a fini dans le rouge vendredi, tirée vers le bas par les valeurs de croissance et du secteur technologique dans un contexte toujours plombé par le conflit en Ukraine.

Wall Street a ouvert en hausse en réaction à des propos de Vladimir Poutine évoquant des évolutions positives dans les discussions avec Kiev, avant de se retourner à la baisse.

En clôture, le Dow Jones perdait 0,69%, ou 229,88 points, à 32.944,19, le Standard & Poor’s 500 55,21 points (-1,30%) à 4.204,31 et le Nasdaq Composite 286,15 points (-2,18%) à 12.843,81.

Le repli de valeurs à très forte capitalisation comme Apple (-2,39%) ou Tesla (-5,12%) a pesé sur l’indice S&P 500, dont les 11 indices sectoriels ont fini en baisse.

Sur l’ensemble de la semaine, le S&P 500 a abandonné 2,88%, le Dow Jones 2,00% et le Nasdaq Composite 3,53%.

Les contrats à terme sur indices suggèrent pour l’instant une ouverture en hausse.

EN ASIE

À la Bourse de Tokyo, l’indice Nikkei a gagné 0,58%, l’espoir d’une reprise du tourisme au Japon avec le reflux de l’épidémie de COVID-19 dans l’archipel et la baisse du yen s’étant ajoutés à l’optimisme général sur l’Ukraine et à l’impact de la baisse du pétrole.

La tendance est très différente en Chine, où le SSE Composite de Shanghai cède 1,84% et le CSI 300 2,33%, les nouvelles restrictions massives liées au COVID-19 et la baisse des nouveaux prêts bancaires en février pesant sur la tendance. À Hong Kong, le Hang Seng abandonne 4,27%, les technologiques continuant de souffrir des craintes de retraits forcés de groupes chinois de la cote américaine.

CHANGES/TAUX

Le dollar est pratiquement inchangé face à l’euro, qui s’échange légèrement au-dessus de 1,09, mais il poursuit sa progression face au yen, contre lequel il a atteint son plus haut niveau depuis cinq ans à 117,87.

La devise japonaise continue en effet de souffrir de la perspective d’un statu quo monétaire de la Banque du Japon, qui se réunit en fin de semaine.

Sur le marché obligataire, les rendements américains poursuivent leur hausse avant la Fed et avec les craintes inflationnistes: celui des bons du Trésor américain à deux ans a atteint 1,809%, son plus haut niveau depuis deux ans et demi, et le dix ans est monté à 2,06%, au plus haut depuis le 16 février.

PÉTROLE

Le marché pétrolier continue de s’éloigner de ses plus hauts récents, freiné par les espoirs placés dans la diplomatie sur l’Ukraine et par l’anticipation des décisions de la Fed.

Le Brent abandonne 2,41% à 109,96 dollars le baril et le brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) 2,62% à 106,47 dollars.

Malgré un repli de plus de 4% la semaine dernière, ils affichent encore un bond de près de 40% depuis le début de l’année.

Chrétiens TV

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