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CAC 40: les Bourses européennes amplifient leur progression

Wall Street est attendue en hausse et les Bourses européennes amplifient leur progression à mi-séance mardi, poursuivant un rebond qui s’appuie notamment sur l’espoir de progrès dans les discussions entre l’Ukraine et la Russie.

Les contrats à terme sur les principaux indices new-yorkais signalent un gain de 0,41% pour le Dow Jones, de 0,43% pour le Standard & Poor’s 500 et de 0,39% pour le Nasdaq.

À Paris, le CAC 40 gagne 2,71% à 6767,96 points vers 10h45 GMT, au plus haut depuis le 23 février, à la veille de l’entrée de l’armée russe en Ukraine. À Londres, le FTSE 100 prend 1,31% et à Francfort, le Dax avance de 2,14%.

L’indice EuroStoxx 50 est en hausse de 2,57%, le FTSEurofirst 300 de 1,5% et le Stoxx 600 de 1,62%, au plus haut depuis le 21 février.

Il est très improbable que les négociations entre Russes et Ukrainiens à Istanbul aboutissent à un règlement du conflit mais les investisseurs espèrent qu’elles permettront au moins d’avancer vers un cessez-le-feu temporaire permettant des évacuations.

L’espoir prend le pas sur les préoccupations liées aux retombées du conflit sur l’économie et les entreprises, illustrées ce mardi par la dégradation plus marquée qu’attendu du moral des ménages en Allemagne et en France.

La séance à Wall Street sera animée entre autres par les résultats de l’enquête mensuelle du Conference Board sur la confiance du consommateur et par les chiffres des offres d’emploi aux Etats-Unis (JOLTS).

TAUX

Les anticipations de resserrement des politiques monétaires et les risques qui en découlent continuent parallèlement de dicter la tendance sur les marchés obligataires des deux côtés de l’Atlantique.

Le rendement à dix ans américain, s’il reste sous son pic de lundi (2,557%), prend 2,8 points de base à 2,5049% tandis le deux ans grimpe de plus de trois points à 2,419%. Cette portion de la courbe des taux se rapproche ainsi d’une nouvelle inversion.

« Les marchés de taux fixes américains illustrent la montée des craintes d’un ralentissement économique ou d’une récession », expliquent les stratèges d’UBS Global Wealth Management dans leur note quotidienne. « Mais en dépit de ces signaux émis par les obligations, nous voyons des raisons d’être optimistes sur la capacité de l’économie américaine à encaisser la hausse des taux. »

En Europe, le deux ans allemand, à -0,019%, évolue au plus haut depuis décembre 2014 et son équivalent français est redevenu positif pour la première fois depuis janvier 2015.

VALEURS EN EUROPE

Tous les grands secteurs de la cote européenne sont en hausse à la mi-journée, les plus fortes progressions bénéficiant aux compartiments de l’automobile (+3,65%) et de la distribution (+2,39%).

Les banques (+2,10%) continuent de profiter du mouvement de fond de remontée des rendements obligataires, globalement favorable à l’amélioration de leurs marges de crédit.

À Paris, Société générale s’adjuge ainsi 4,6% et BNP Paribas 3,7%.

En baisse, Sanofi perd 0,71%, la seule baisse du CAC 40 avec Thales (-3,1%), après avoir relevé sa prévision de chiffre d’affaires pour le Dupixent, l’un de ses produits phares, à 13 milliards d’euros par an, un niveau jugé décevant par les analystes.

CHANGES

Les espoirs placés dans les discussions Ukraine-Russie profitent à l’euro, qui s’apprécie de 0,68% face au dollar à 1,1053, au plus haut depuis huit jours.

Le billet vert recule de 0,4% face à un panier de référence.

La livre sterling, elle, est tombée à son plus bas niveau depuis deux semaines après les déclarations du gouverneur de la Banque d’Angleterre, Andrew Bailey, qui a réaffirmé lundi la position prudente de l’institution en mettant en avant des signes de ralentissement de l’économie.

PÉTROLE

Le marché pétrolier, qui amplifiait en début de journée le repli lié au confinement à Shanghaï, est reparti à la hausse, les inquiétudes liées à l’impact de la guerre en Ukraine reprenant le dessus.

Le Brent gagne 1,51% à 114,18 dollars le baril et le brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) 1,21% à 107,24 dollars.

Deux importants champs pétroliers du Kazakhstan ont réduit leur production depuis dimanche, selon deux sources.

(Rédigé par Marc Angrand, édité par Jean-Stéphane Brosse)

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