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Baisse des actions au terme d’un trimestre dans le rouge

par Laetitia Volga

PARIS (Reuters) – Les Bourses européennes ont fini en baisse vendredi et le premier trimestre se solde par des performances négatives pour les grandes indices face aux inquiétudes liées au conflit en Ukraine.

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À Paris, le CAC 40 a terminé en baisse de 1,21% à 6.659,87 points. Le Footsie britannique a perdu 0,83% et le Dax allemand a cédé 1,31%.

L’indice EuroStoxx 50 a reculé de 1,43%, le FTSEurofirst 300 de 0,73% et le Stoxx 600 de 0,94%.

Au moment de la clôture en Europe, Wall Street était en baisse, le Dow Jones affichant un repli de 0,33%, le Standard & Poor’s 500 de 0,21% et le Nasdaq Composite reculait de 0,3%.

Les trois grands indices américains s’acheminent ainsi vers leur plus forte baisse trimestrielle en deux ans.

Le Stoxx 600 affiche une hausse mensuelle de 0,61% mais chute de 6,55% sur les trois premiers mois de l’année, une première baisse trimestrielle depuis le premier trimestre 2020 marqué par le début de la pandémie de COVID-19. Le CAC 40 a fini quasiment stable sur le mois et en baisse de 6,9% sur le premier trimestre.

Le mois qui s’achève aura été dominé à nouveau par les préoccupations concernant la guerre en Ukraine, les tensions inflationnistes et la perspective de durcissement des politiques monétaires de grandes banques centrales.

Les actions européennes ont légèrement accentué leur repli ce jeudi après l’annonce par le président russe, Vladimir Poutine, d’un décret imposant aux acheteurs des pays « inamicaux » de payer en roubles les livraisons de gaz naturel à compter de vendredi.

PÉTROLE

Les informations, confirmées par la Maison blanche, sur un recours des Etats-Unis à leur réserves stratégiques de brut à hauteur d’un million de barils par jour pour faire baisser les cours plombent le marché du pétrole.

Le président Joe Biden annoncera cette initiative d’une ampleur inédite à 17h30 GMT, a précisé la Maison blanche.

Le Brent recule de 4,59% à 108,24 dollars et le brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) 3,69% à 103,84 dollars.

Cette décision américaine permettra au marché de se rééquilibrer cette année mais ne constitue pas une solution pérenne, estiment les analystes de Goldman Sachs.

« Il s’agit d’un recours aux stocks et non d’une source durable d’approvisionnement pour les années à venir. Une telle mesure ne résoudra donc pas le déficit structurel de l’offre, qui dure depuis des années », a déclaré la banque américaine.

L’Opep+ a confirmé sans surprise qu’elle s’en tenait à augmenter marginalement sa production de pétrole, malgré l’insistance des Etats-Unis et de l’Agence internationale de l’énergie.

VALEURS

La baisse des cours du pétrole a pesé sur les valeurs européennes du secteur de l’énergie. A Paris, TotalEnergies a perdu 1,99% et à Londres, BP 1,93%.

BNP Paribas, Crédit agricole et Société générale ont cédé de 2,17% à 3,57% avec le fort recul des rendements souverains.

La plus forte baisse sectorielle est revenu à l’indice Stoxx de la distribution (-4,93%) à cause de la chute de 12,91% du groupe H&M.

Le géant suédois de l’habillement a fait état de résultats trimestriels nettement inférieurs aux attentes en raison de l’impact de la pandémie de COVID-19, de problèmes d’approvisionnement et de l’augmentation de ses investissements.

TAUX

Le rendement du Bund allemand à dix ans a perdu plus de dix points de base à 0,547%, alors qu’il avait touché un pic de quatre ans mardi à 0,741%. Il affiche un gain d’environ 48 points de base en mars, sa plus forte hausse depuis 2009.

Les marchés obligataires ont subi d’importants dégagements ces dernières semaines avec les anticipations des marchés qui tablent sur un resserrement plus important de la politique monétaire de la Réserve fédérale mais aussi de la Banque centrale européenne face à l’accélération de l’inflation.

Les marchés monétaires évaluent à près de 85% la probabilité d’une hausse des taux de la BCE de 20 points de base d’ici juillet et de 60 points d’ici la fin de l’année.

Aux Etats-Unis, le rendement des bons du Trésor à dix ans recule pour la quatrième séance de suite et revient à 2,327%.

CHANGES

Après un pic d’un mois à 1,1184 dollar, l’euro retombe à 1,1092, les cambistes faisant preuve de prudence concernant l’évolution de la situation en Ukraine dans l’attente de résultats concrets aux pourparlers de paix.

Le dollar reprend 0,3% face à un panier de devises internationales après avoir cédé 1,3% sur les deux dernières séances.

LES INDICATEURS DU JOUR

L’indice des prix à la consommation en France s’inscrit en hausse de 5,1% sur un an en mars, un record, selon une première estimation de l’Insee.

Aux Etats-Unis, l’indice des prix hors énergie et produits alimentaires, l’indicateur d’inflation privilégié par la Réserve fédérale, a augmenté de 5,4% sur un an, du jamais vu depuis 1983.

(Laetitia Volga, édité par Matthieu Protard)

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