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Hausse en vue à Wall Street, l’Europe hésite avec la marathon diplomatique sur l’Ukraine

Wall Street devrait rebondir à l’ouverture au lendemain d’une séance dans le rouge tandis que les Bourses européennes évoluent sans direction claire jeudi à mi-séance, les investisseurs faisant preuve de prudence en raison de la guerre en Ukraine. Les contrats à terme indiquent une hausse de 0,33% pour le Dow Jones, de 0,43% pour le S&P-500 et de 0,49% pour le Nasdaq. À Paris, le CAC 40 perd-0,02% à 6 579,86 à 12h13 GMT. À Francfort, le Dax cède -0,14% et à Londres, le FTSE prend 0,09%.

L’indice paneuropéen FTSEurofirst 300 avance de 0,01%, l’EuroStoxx 50 de la zone euro recule de -0,08% et le Stoxx 600 de -0,02%.

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Après avoir momentanément profité de la publication des chiffres supérieurs aux attentes des enquêtes PMI sur l’activité en Europe, les marchés actions européens oscillent entre hausse et baisse alors que les dirigeants occidentaux se réunissent ce jeudi pour discuter de la crise en Ukraine.

Un mois jour pour jour après l’attaque armée de Moscou, une série de sommets diplomatiques (Otan, G7, Union européenne) a lieu à Bruxelles où devrait être entériné un renforcement de la présence militaire occidentale en Europe de l’Est et du soutien à l’Ukraine.

Sur le sujet des sanctions, des diplomates européens ont cependant prévenu qu’il ne fallait pas s’attendre à des annonces spectaculaires, alors que l’UE paraît toujours divisée sur l’opportunité d’un embargo sur le gaz et le pétrole russes.

« Même si un certain degré de confiance semble subsister sur les marchés d’actions jusqu’à présent, la forte volatilité actuelle du marché et les incertitudes liées à la croissance mondiale, provoquées par une série de risques de différentes natures (politiques des banques centrales, crise des matières premières, tensions géopolitiques), rendent vraiment difficile pour les investisseurs d’équilibrer leurs portefeuilles avec justesse », a déclaré Pierre Veyret chez ActivTrades.

VALEURS EN EUROPE

En Bourse, Renault abandonne -2,67% après avoir annoncé qu’il suspendait la production de son usine de Moscou et qu’il réfléchissait à l’avenir de sa participation de contrôle dans Avtovaz.

Autre baisse notable du côté du CAC, celle de L’Oréal (-2,44%), pénalisé par une dégradation de Jefferies à « sous-performance ».

GTT recule de -1,49%, Engie ayant lancé la cession d’environ 8% de sa participation au capital du groupe tandis que Trigano perd -6,83% après la publication de son chiffre d’affaires semestriel, de 1,5 milliard d’euros.

Au niveau sectoriel, l’indice Stoxx du pétrole et du gaz (1,03%) signe une fois la plus forte hausse. BP, Shell et TotalEnergies prennent de 0,77% à 1,8%.

TAUX

Sur le marché obligataire, les rendements des emprunts d’Etat en Europe repartent à la hausse, un mouvement accentué par les déclarations de Frank Elderson, membre du conseil des gouverneurs de la Banque centrale européenne (BCE), qui n’exclut pas une hausse de taux cette année de l’institution de Francfort.

Le rendement du Bund allemand à dix ans a atteint un nouveau plus de haut depuis octobre 2018, à 0,555%, et son équivalent français a dépassé 1% pour la première fois en plus de quatre.

Aux Etats-Unis, le rendement des bons du Trésor à dix ans reprend plus de cinq points de base à 2,3736%, après avoir cédé près de neuf points la veille.

De plus en plus de membres de la Fed, Loretta Mester à la présidence de l’antenne de Cleveland étant la dernière en date, ont déclaré qu’ils étaient prêts à prendre des mesures plus fortes pour faire baisser une inflation trop élevée.

Les marchés tablent sur un relèvement des taux directeurs de la Fed d’un demi-point de pourcentage en mai et en juin avec le taux des fonds fédéraux dans une fourchette comprise entre 2,25% à 2,5% en fin d’année.

CHANGES

Le dollar gagne 0,16% face à un panier de devises internationales et l’euro recule légèrement, à 1,0979 dollar.

« La forte réévaluation ‘hawkish’ des anticipations de hausse des taux de la Fed a principalement profité au dollar par rapport aux devises des pays dont les banques centrales devraient être bien en retard sur la Fed dans le resserrement de leur politique monétaire », a écrit Lee Hardman, analyste chez MUFG.

La couronne norvégienne perd -0,68% contre le billet vert après la hausse sans surprise du taux directeur de la Norges Bank à 0,75%.

PÉTROLE

Sur le marché du pétrole, les cours varient assez peu dans l’attente d’éventuelles nouvelles sanctions contre la Russie.

Le Brent perd -0,22% à 121,33 dollars le baril et le brut léger américain -0,34% à 114,54 dollars.

(Laetitia Volga, édité par)

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