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Au Trocadéro, Zemmour appelle les ténors de la droite à le rejoindre

PARIS (Reuters) – A deux semaines du premier tour de l’élection présidentielle en France, Eric Zemmour a fait une démonstration de force dimanche place du Trocadéro à Paris, où l’ancien journaliste a lancé un appel aux ténors de la droite.

Des dizaines de milliers de personnes – 100.000 selon Eric Zemmour – sont venues acclamer le fondateur du mouvement Reconquête dont la dynamique marque le pas dans les sondages, où il est crédité d’environ 10% des intentions de vote.

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« Je suis le seul candidat de droite de cette élection », a dit Eric Zemmour, qui a appelé au « soutien des patriotes ».

Il a fait applaudir le député Les Républicains (LR) Eric Ciotti et invité nommément plusieurs ténors conservateurs à le rejoindre : les anciens ministres Laurent Wauquiez et Nadine Morano, le député européen LR François-Xavier Bellamy et le président du Rassemblement national, Jordan Bardella.

A ses yeux, la candidate Les Républicains Valérie Pécresse « est une centriste déjà prête à voter pour Emmanuel Macron ».

La candidate du Rassemblement national Marine Le Pen est selon lui « une socialiste en économie qui ne veut plus prendre aucun risque de déplaire aux médias sur les sujets régaliens ».

Quant au président sortant Emmanuel Macron, qui a été conseiller à l’Elysée puis ministre avant d’être élu à la tête de l’Etat, « il a passé dix ans au pouvoir depuis François Hollande et il ne sait toujours pas de quel bord il est », a ironisé Eric Zemmour.

Devant la Tour Eiffel, face à une foule brandissant des drapeaux français, celui dont le slogan de campagne est « Pour que la France reste la France » a affirmé avoir « le souci de la fin du mois et le souci de la fin de la France. »

« Macron assassin », a scandé une partie de la foule au moment où Eric Zemmour énumérait une série de faits divers.

Ce slogan a fait réagir par la suite une partie de la classe politique.

« Je combats avec force le président sortant mais laisser traiter un adversaire de meurtrier, c’est dangereux pour la République. Ce n’est certainement pas ça la droite ! Ce n’est pas ça ma France », a déclaré sur Twitter Valérie Pécresse.

Le président du groupe La République En Marche à l’Assemblée nationale, Christophe Castaner, a, pour sa part, jugé « indigne et intolérable » qu’Eric Zemmour ait laissé scander des insultes, estimant sur Twitter que la droite républicaine n’aurait jamais accepté cela.

Eric Zemmour, qui a basé sa campagne sur les thèmes de la sécurité et d’une immigration qu’il juge incontrôlée, a passé une partie de son discours à parler d' »assimilation » et cité de nombreux auteurs français, de Victor Hugo à Charles Aznavour.

Dans les derniers sondages, Marine Le Pen, déjà finaliste en 2017, semble en mesure d’accéder au second tour aux côtés du président Emmanuel Macron, donné favori malgré un recul depuis la présentation de son programme.

(Reportage Elizabeth Pineau et Claude Chendjou)

Chrétiens TV

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