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Rachida Dati mise en examen pour des accusations de corruption liées à Renault

L’ancienne ministre française de la Justice, Rachida Dati, a été mise en examen dans le cadre d’une enquête sur des honoraires qu’elle a reçus de la part de l’alliance automobile Renault-Nissan entre 2010 et 2013, ont rapporté mardi le Canard Enchaîné et Franceinfo.

D’après les deux médias, Rachida Dati a été mise en examen pour « corruption passive », « trafic d’influence passif » et « recel d’abus de pouvoir ».

Celle qui fut l’an dernier candidate à la mairie de Paris dément toute irrégularité dans les montants perçus pour ses activités de consultante, tandis que ses avocats ont indiqué que les fonds avaient été correctement déclarés.

Le Parquet national financier (PNF) n’a pas pu être joint dans l’immédiat. Renault a décliné une demande de commentaire.

Rachida Dati, 53 ans, s’est retrouvée dans le viseur des procureurs en 2019 pour des versements qu’elle a reçus d’une firme néerlandaise utilisée par Renault-Nissan. Elle avait été recrutée comme conseillère de l’alliance automobile en 2009, après son départ du ministère de la Justice pour occuper un siège au Parlement européen.

« Il n’y avait aucune ambiguïté entre mon activité de député européen et mon activité d’avocat. Mon travail a consisté à sécuriser les investissements de Renault Nissan à l’étranger », a déclaré Rachida Dati dans un entretien au Parisien https://www.leparisien.fr/politique/rachida-dati-mise-en-examen-on-tente-dentraver-mon-engagement-27-07-2021-24QOA4QV3RBWFFJ3LPNEABCGQE.php?ts=1627420255796 publié mardi soir sur le site internet du journal.

« Les juges, ne connaissant pas le fonctionnement du Parlement européen, pensent que j’ai pu corrompre le président du Parlement européen. C’est absurde, c’est une infamie », ajoute l’ex-ministre, dénonçant des manoeuvres pour « entraver (son) engagement dans les échéances qui s’annoncent ».

Cette mise en examen intervient alors que les procureurs enquêtent sur des soupçons de malversations financières visant l’ancien patron de l’alliance Renault-Nissan, Carlos Ghosn, qui a fui fin 2019 au Liban alors qu’il se trouvait en résidence surveillée au Japon dans l’attente de son procès.

Des juges d’instruction français se sont rendus en mai dans la capitale libanaise, Beyrouth, pour y interroger Carlos Ghosn, qui rejette les accusations de malversations à son égard et a dit à Reuters être prêt à engager une longue procédure pour blanchir son nom.

(Reportage Sarah White et Gilles Guillaume; version française Jean Terzian, édité par Jean-Stéphane Brosse)

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