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EDF: Abandon du nom Hercule pour le projet de réorganisation, le titre recule

PARIS (Reuters) – La France va abandonner le nom « Hercule » donné au projet contesté de réorganisation des activités d’EDF mais continue d’oeuvrer à la mise en place d’un « grand EDF », a annoncé le ministre de l’Economie et des Finances Bruno Le Maire dans un entretien accordé à Ouest-France publié vendredi.

« Oublions Hercule et construisons ensemble le grand EDF. Voilà le message que je porte aux organisations syndicales que je reçois depuis le début de la semaine. Ce projet ambitieux tiendra compte de leurs propositions », déclare Bruno Le Maire dans cette interview.

Alors que le quotidien régional laissait entendre que ce renoncement concernait le projet de réorganisation lui-même, un porte-parole de Bercy a déclaré à Reuters que « seul le nom du projet est abandonné » et précisé que les discussions avec les syndicats et la Commission européenne se poursuivaient.

Le titre EDF, qui a chuté d’environ 4,5% dans les premiers échanges à la Bourse de Paris, a ensuite réduit ses pertes pour s’inscrire en recul de 3,4% une heure après l’ouverture.

Le projet jusqu’ici baptisé Hercule reposerait sur un redécoupage des activités d’EDF en trois entités distinctes (nucléaire, énergies renouvelables et réseaux). Il suscite une vive opposition des syndicats et d’une partie de la classe politique, qui mettent en garde contre le risque d’un démantèlement et d’un début de privatisation du groupe, et a déclenché une série de grèves depuis fin novembre.

« L’unité du groupe EDF ne se négocie pas. Nous ne démantèlerons pas EDF », a assuré Bruno Le Maire dans les colonnes de Ouest-France, en soulignant la volonté du gouvernement d' »avancer en concertation étroite avec les organisations syndicales du groupe ».

« Son unité passe par des garanties formelles sur lesquelles nous sommes encore en discussion avec la Commission (européenne) », a-t-il précisé.

La France tente depuis plusieurs mois de finaliser ses négociations avec la Commission européenne en vue d’une nouvelle régulation du parc nucléaire d’EDF, qui passerait par une hausse du prix de vente de sa production et s’accompagnerait d’une refonte du groupe, pour lui permettre notamment d’investir davantage dans les énergies renouvelables.

(Myriam Rivet, avec Gwenaëlle Barzic, édité par Jean-Michel Bélot)

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