
Cinq chrétiens du Népal punis pour avoir aidé une femme handicapée mentale
Elle courait toute nue dans le village. Cinq chrétiens des hauts plateaux se sont occupés avec amour de cette femme déséquilibrée. Trois mois plus tard,…
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Au Népal, la situation causée par le Coronavirus Covid-19 est très précaire et préoccupe les chrétiens. Il y a environ deux semaines, les frontières avec la Chine et l’Inde ont été fermées. Ainsi, l’intégralité de l’importation et de l’exportation a été stoppée, y compris donc l’importation d’aliments. En contrecoup, la majorité de la population souffre de la faim. Ces jours-ci, nos partenaires locaux distribuent des aliments aux personnes affamées.
Le Népal est touché gravement par la fermeture des frontières et le confinement. À cela s’ajoutent les mauvaises conditions dans les hôpitaux. Dans le cas où le coronavirus se répandrait rapidement, les hôpitaux seraient complètement débordés.
À cause des mesures décrétées par le gouvernement pour protéger la population de la contamination, de nombreux Népalais souffrent d’une pénurie alimentaire et n’ont plus de revenu. Le gouvernement lève régulièrement le confinement pour une à deux heures afin que les gens puissent aller faire des courses. Mais ce faisant, une foule se rassemble forcément devant les magasins de sorte que très peu de personnes ont la possibilité d’acheter quelque-chose. Actuellement, la population souffre de la faim.
Dans ce bidonville de Katmandou, les partenaires de CSI distribuent également de la nourriture aux pauvres.
Comme c’est le cas dans de nombreux autres pays, le confinement touche le plus fortement les plus nécessiteux. Pour tous ceux qui vivent au jour le jour et qui doivent en plus subvenir aux besoins de leurs familles, la situation devient de plus en plus difficile. Qu’arrivera-t-il aux vendeurs de légumes dans la rue, aux conducteurs de rickshaw, aux journaliers ou aux femmes de ménage ou aux ouvriers du bâtiment ? Et où devront aller les sans-abris s’ils n’ont pas le droit de rester dans la rue ? Que feront les ouvriers industriels qui travaillent dans une autre région du pays et qui ont perdu, à cause du confinement, et leur travail et la possibilité de rentrer à la maison ?
Des scènes terribles se sont déjà déroulées : des policiers ont roué de coups des personnes qui étaient simplement désespérées et ne savaient pas où aller, parce qu’elles ne pouvaient pas rentrer dans leurs villages. Tous ces Népalais ont perdu du jour au lendemain leur travail et leur revenu déjà très modeste. Ces personnes sont complètement délaissées. Seuls ceux qui ont une petite entreprise ou qui sont officiellement enregistrés comme employés bénéficieront de l’aide financière que l’État a promis, si soutien il y aura. Mais les centaines de milliers de travailleurs qui doivent se débrouiller avec de simples tâches non officielles, comme les conducteurs de rickshaw ou les journaliers, seront privés de ce soutien.
Pramila Shreshta de Lalitpur, maman de trois enfants, est également fortement touchée par ces mesures. Depuis dix ans, elle vend des légumes dans la rue. Avec son maigre revenu, elle doit nourrir ses enfants et acheter des médicaments pour son mari malade et incapable de travailler. Actuellement, Pramila ne peut plus vendre de légumes. Elle se fait beaucoup de soucis : comment pourra-t-elle joindre les deux bouts pour sa famille ? « J’ai besoin d’un soutien de toute urgence pour pouvoir acheter des aliments pour ma famille. »
L’histoire de Saroj Yadhav (32 ans) de Nepalganj est aussi dramatique et montre dans quelle situation difficile se trouve ce père de quatre enfants : « J’ai grandi dans des conditions très pauvres. Mon père tirait des rickshaws pour nourrir sa famille. Après sa mort, j’ai à mon tour commencé à tirer des rickshaws. Jusqu’à récemment, j’utilisais toujours le peu d’argent que je gagnais pour nourrir ma famille et payer la scolarité de mes enfants. Depuis que le confinement a été décrété il y a quelques jours, je ne peux plus travailler et, par conséquent, je ne gagne plus rien. Actuellement, j’ai de grandes difficultés. Comment puis-je nourrir ma famille ? D’ici peu, nous n’aurons plus rien à manger. »
Nous recevons presque chaque jour, du Népal mais aussi d’autres pays où nous sommes actifs, des récits poignants de personnes qui déjà maintenant sont gravement touchées par les conséquences de la pandémie du coronavirus. Ces jours-ci, les partenaires de CSI au Népal aident des familles menacées et affamées comme celle de Pramila et Saroj et distribuent des aliments. Le 27 mars 2020, ils ont reçu une autorisation spéciale pour aller dans la rue et commencer la distribution de nourriture sur place. De plus, ils procurent et distribuent des masques et du désinfectant.
À cause du confinement général qui a été décrété dans de nombreux pays, les interventions de secours se révèlent difficiles. Mais nous restons en contact avec nos partenaires locaux pour trouver encore et toujours un chemin afin que nous puissions aider ces personnes dans cette détresse indescriptible. Soyons tous solidaires pour aider le plus grand nombre de personnes possible.
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