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USA: Première exécution fédérale d’une femme en près de 70 ans

par Bhargav Acharya et Kanishka Singh

BANGALORE (Reuters) – La justice fédérale américaine a exécuté tôt mercredi Lisa Montgomery, seule femme dans le couloir de la mort, après que la Cour suprême a levé le dernier obstacle à son exécution en annulant un sursis autorisé la veille.

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C’est la première fois depuis 1953 que le gouvernement américain applique la peine de mort au niveau fédéral pour une femme prisonnière.

Lisa Montgomery, 52 ans, a été déclarée morte à 1h31 heure locale (06h31 GMT) mercredi, a indiqué le Bureau fédéral des prisons dans un communiqué.

Plusieurs recours ont été entrepris devant les tribunaux fédéraux pour savoir s’il fallait autoriser son exécution par injections létales de pentobarbital, un puissant barbiturique, initialement prévue mardi dans la chambre d’exécution du ministère de la Justice à sa prison de Terre Haute, dans l’Indiana.

Kelley Henry, l’avocate de Lisa Montgomery, a qualifié l’exécution d' »acte vicieux, illégal et inutile du pouvoir autoritaire ».

« Personne ne peut contester de manière crédible la maladie mentale débilitante de longue date de Mme Montgomery – diagnostiquée et traitée pour la première fois par les propres médecins du Bureau des prisons », a déclaré Kelley Henry.

Lisa Montgomery a été condamnée en 2007 dans le Missouri pour avoir enlevé et étranglé à mort Bobbie Jo Stinnett, alors enceinte de huit mois. Elle lui a ensuite ouvert l’utérus avant de s’emparer de son fœtus. L’enfant a survécu.

Certains des proches de Bobbie Jo Stinnett se sont déplacés pour assister à l’exécution, a déclaré le ministère de la Justice.

Interrogée au début du processus d’exécution pour savoir si elle avait un dernier mot, Lisa Montgomery a répondu d’une voix calme et étouffée : « Non », selon un journaliste qui a servi de témoin pour les médias.

Les avocats de la condamnée ont demandé la clémence de Donald Trump la semaine dernière, affirmant qu’elle avait commis son crime après une enfance durant laquelle elle a été maltraitée et violée à plusieurs reprises par son beau-père et ses amis, et qu’elle devrait donc plutôt risquer la prison à vie.

Il s’agit de l’une des trois exécutions que le ministère américain de la Justice avait prévues pour la dernière semaine d’exercice de l’administration Trump.

Deux autres exécutions prévues pour jeudi et vendredi ont été retardées pour le moment par un juge fédéral de Washington, pour permettre aux condamnés de se remettre du COVID-19.

Les exécutions fédérales avaient été suspendues pendant 17 ans et seuls trois hommes avaient été exécutés par le gouvernement fédéral depuis 1963, jusqu’à ce que la pratique soit reprise en 2020 sous Trump, qui s’affichait en soutien de la peine capitale bien avant sa prise de mandat.

(Avec Jonathan Allen à New York, version française Kate Entringer, édité par Blandine Hénault)

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