Jéhu… dit au roi Josaphat : Doit-on secourir le méchant, et aimes-tu ceux qui haïssent l’Éternel ? 2 Chroniques 19:2
Jéhu… dit au roi Josaphat : Aides-tu au méchant, et aimes-tu ceux qui haïssent l’Éternel ? 2 Chroniques 19. 2
Mauvaises associations
Un vieux proverbe dit : Qui se ressemble, s’assemble. – Cela n’est pas toujours vrai, comme le montre l’histoire du roi de Juda, Josaphat. Dans presque tous les domaines, c’était un bon roi. Il a marché “dans les premières voies de David, son père” (voir 2 Chroniques 17. 3). Son coeur a été fortifié pour marcher dans les voies de l’Éternel. Il a ôté l’idolâtrie du pays de Juda. Il a encouragé les lévites et les sacrificateurs à enseigner la loi de l’Éternel parmi le peuple. Repris par le prophète Jéhu parce qu’il s’était détourné de l’Éternel, il l’a accepté (19. 2, 3). Sa piété s’est manifestée de nouveau et il a encouragé son peuple à se confier en l’Éternel dans les difficultés.
Mais Josaphat s’est associé avec le “méchant” roi d’Israël, Achab. Tout semble avoir commencé par un mariage désastreux. Son fils, Joram, a épousé Athalie (la fille d’Achab et de Jézabel) qui manifestera les mêmes caractères d’impiété que ses parents. Josaphat est allé ensuite en visite à Samarie. Il a fait un grand festin avec Achab et s’est mis, lui et son peuple, à la disposition de ce roi dans sa guerre contre la Syrie. Il était assis, passivement, alors que les 400 prophètes d’Achab disaient des mensonges et que Michée, un vrai prophète de l’Éternel, était jeté en prison pour avoir dit la vérité. Puis il a été sur le point de perdre la vie dans la bataille contre les Syriens.
Plus tard, Josaphat a dû être encore repris par le prophète Éliézer de Marésha (20. 37). Cette fois, il s’était associé avec le roi Achazia, le fils d’Achab. En résumé, par ses mauvaises associations, Josaphat a détruit sa famille, a été impliqué dans une guerre qui n’était pas la sienne, s’est exposé à écouter des faux prophètes, s’est associé à la persécution d’un vrai prophète de Dieu, et a failli perdre la vie.
En considérant la vie de Josaphat, si agréable à Dieu dans beaucoup de domaines, nous pourrions être tentés de dire : Si seulement il n’avait pas commis plusieurs fois la faute grave de s’associer aux méchants. – Mais nous avons à nous demander à quoi correspond, dans notre vie, ce “si seulement” ? Quelles amitiés ou autres associations acceptons-nous à tort sur la terre ? Que le Seigneur nous fasse la grâce de rejeter “tout fardeau et le péché qui nous enveloppe si facilement” (Hébreux 12. 1).
d’après G.W. Steidl
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